A week in Provence

Mieux vaut tard que jamais, donc voici pour terminer ma salve du jour, un petit texte pour accompagner la galerie photo de ma semaine en Provence. Merveilleux souvenirs comme il y a six mois en Sicile, je retiens surtout que cette région est affreusement chère (plus de 1000¤ de frais divers pour la semaine !), que les maisons d'hôte c'est vraiment le bonheur, que les hôtels 4 étoiles ça poutre presque autant, que Nice ne m'a pas plu autant que je l'espérais (en fait j'ai longtemps envisagé d'y emménager, et puis... sur place, le blocage total, au bout de 2 heures on était partis en vadrouille dans l'arrière-pays !), et que les gorges du Verdon sont l'un des endroits les plus spectaculaires au monde, mais qu'ils devraient mettre un panneau "corniche déconseillée aux personnes souffrant du vertige"...

Vous pouvez consulter les photos du voyage ici. Un petit descriptif, peut-être...? On commence avec les Alpes Maritimes... Quatre jolies photos de l'arrière-pays niçois (Saint-Jeannet), puis une série de photos prises dans les merveilleuses Gorges du Loup (voir la photo n°1, prise à partir d'un promontoire surplombant les gorges à pic), et le joli village perché de Gourdon à l'entrée des gorges. Quelques kilomètres plus à l'ouest, sur un long plateau désertique, un curieux mini-gouffre où les gens venaient pique-niquer. Puis une virée rapide à Castellane et enfin l'entrée dans les majestueuses gorges du Verdon... (photo n°2)

On en arrive à la page 2 avec, à la sortie, le lac de Sainte-Croix aux eaux couleur tropiques (voir photo n°3), puis le village de Moustiers, puis re-lac, un village dont j'ai oublié le nom aux confins du parc régional du Verdon, et enfin nous passons la frontière imaginaire de la Durance pour entrer dans le Luberon... Qu'on prononce Lubron, et pas Lubéron !

Avec d'abord une virée dans l'inoubliable pays de Forcalquier : soirée et matinée à Forcalquier lui-même, puis passage à Saint-Michel l'Observatoire (où l'on découvrit la première exoplanète !). Anecdote : nous avions raté d'une heure les horaires de visite, du coup nous n'avons pas pu rentrer, et on s'est engouffrés dans un chemin herbeux en voiture pour atteindre une clairière où j'ai pu prendre les quelques photos des coupoles... Soit dit en passant, le hasard a fait que la veille au soir, le ciel était complètement clair, et que j'ai pu constater de mes yeux la légendaire obscurité nocturne du ciel du Forcalquier : de ma vie, je n'ai jamais vu un ciel aussi éclatant de beauté. Je crois que, quelque part, rien que pour ça, ça donne envie d'aller dans les endroits les moins pollués du monde et passer sa nuit à regarder les étoiles.

Page 3, arrivée à Apt dans le Luberon-Nord. Traversée rapide de la jolie ville médiévale, puis déjeuner dans un fameux restaurant rendu célèbre par le très drôle A year in Provence. Bon, j'ai juste pris une photo pour toute la ville, mais ensuite je me suis lâché non loin de là sur les très jolies gorges d'Oppédette, plus petites que celles du Verdon mais qui nous ont permis au moins de faire une agréable petite randonnée d'une demi-heure. On ne rigole pas, c'est l'intention qui compte. Ensuite, en vrac, les ruines de Saint-Saturnin-lès-Apt (dont aucun guide ne parle avec intérêt, alors qu'elles sont vraiment évocatives !), le village de Roussillon et ses maisons et alentours entièrement ocre (ça vaut le détour... mais pas forcément le stationnement payant !), la ville perchée de Gordes (époustouflante vue de loin, dans un cadre presque aussi beau que Rocamadour, mais tellement inintéressant à l'intérieur que ç'en est drôle...), et enfin trois photos des environs d'Oppède. On continue avec un dolmen pas très folichon, mais on est tombés dessus par hasard en roulant... Et rien que pour son adorable petit nom il méritait deux photos. Ensuite le village de Lacoste, dont le château appartenait au Marquis de Sade, et qui a depuis été envahi (racheté ?!) par le Savannah College of Art and Design. Savannah, c'est bien la ville de Georgie où ils ont tourné Minuit dans le Jardin du Bien et du Mal, non ?

Ensuite, une petite photo à l'intérieur des gorges permettant de traverser la montagne du Luberon... Nous arrivons donc dans le charmant Luberon-Sud avec notamment le très calme village de Cucuron (inspirateur du Curé de Cucugnan), une balade au bord de la Durance (près de la Roque d'Anthéron), une cuvée virée chez un producteur de vins Côteaux-d'Aix (il était très bon mais j'ai oublié le nom du château donc lâchez l'affaire), puis quelques photos à Aix-en-Provence... Enfin, la fin de la page 3 et le début de la 4 sont consacrés à la dernière soirée, mon cadeau d'anniversaire (merci Milady !) : une nuit à l'hôtel Passédat-Petit Nice, au bord de la Corniche de Marseille (voir dernière photo). Mon premier 4 étoiles, dont le meilleur souvenir restera le restaurant exceptionnel. Je crois que de ma vie je n'ai jamais mangé autant de bonnes choses d'affilée ! Les amuses-bouche sont vraiment à se damner... Fin de la visite, n'oubliez pas le guide !

Et pendant ce temps, Radio FIP passe un extrait de La Dernière Tentation du Christ de Peter Gabriel... J'ai définitivement trouvé la radio qui sait me parler.
 

Cynacittà, le site du grand secret

Ou "Un drôle de Patwon". Trève de bonnasserie... Il y a du nouveau sur mes sites. Vous avez remarqué qu'il y a du changement, non ? Enfin j'espère, parce que sinon ça veut dire que je me décarcaçouille pour rieng. Alors avec moi, quand je m'ennuie, je mets à jour mes sites. Pas le contenu, non, c'est trop surfait, mais le design, les fonctionnalités, tous ces temps qui redorent mon égo malmené mais n'amènent pas de visiteurs. Bon, un jour, il faudra que je choisisse entre mon égo et vous.

Le blog Naologismes, anciennement à nao.noisen.com, fait désormais partie d'un site plus "global" que je me suis plu à appeler pour le moment Cynacittà. Chaque section a son code couleur : gris pour Cynacittà (page d'accueil et toutes les arcanes du forum), vert pour Naologismes (mon blog, sur nao.noisen.com), bleu pour Foxprog (mon site sur le rock progressif, fox.noisen.com), et marron (?) pour Spaamelott (mon forum sur Kaamelott, kaa.noisen.com).

Cyna.fr est la page à visiter régulièrement pour les habitués du site, dans le sens où elle sera la seule à proposer la liste des derniers messages publiés. Chaque message aura droit à son icône, ainsi qu'à son code couleur correspondant au sous-site où il a été posté.

La galerie photos de Naologismes s'est (enfin) mise à jour au niveau du design. La barre de menu sur la gauche du site adapte son contenu au sous-site où elle se situe (par exemple, la liste des derniers messages). La radio-blog est désormais uniquement proposée en pop-up, parce que de toute évidence c'est le meilleur moyen de surfer en musique sans être coupé à chaque fois qu'on passe d'une page à une autre...

Il y a des dizaines d'autres petits changements qui ont été appliqués depuis la dernière fois que j'ai publié un billet sur le site en lui-même. En espérant qu'ils vous plaisent et améliorent votre confort de navigation ! (Ah, ah, on peut toujours rêver...)
 

Concerto en très majeur

Passons maintenant aux concerts... Après celui de The Musical Box le 25 mars dernier, on pourra ajouter à ma liste le formidable concert gratuit donné le 6 avril par Taï Phong à Vincennes. Ils en ont depuis redonné deux autres au même endroit, les 7 avril et 1er juin, mais je n'y suis pas allé. Alors tout ça c'était dans un joli petit bar-lounge, j'étais assis au bar à environ deux mètres des instruments... Sur "Fields of Gold", le guitariste invité Michaël Zurita s'est complètement lâché sur la deuxième partie du morceau (le solo de guitare, donc) avec sa guitare posée sur le comptoir, juste à côté de moi. Spectateur privilégié de cet instant magique (oui, c'est bien moi sur la droite), j'aurais pu mourir sur place, mais bon, qui serait resté pour vous pourrir la vie, hein ?

Du Taï Phong d'origine, il ne reste désormais plus qu'un seul membre, le co-fondateur Khanh Mai, qui a l'air timide en public et reste très accessible. J'ai eu l'occasion de prendre un pot avec l'auteur d'un livre sur le groupe (il s'agit en fait d'une version longue de la déjà bien copieuse biographie du site officiel), et il m'a appris que Taï Phong cherchait à enregistrer un sixième album mais qu'ils jouaient de malchance depuis quelques années, notamment au niveau des labels et des producteurs. Cette nouvelle formation, rajeunie et qui parie sur une chorale féminine pour changer de style, varie entre le sirupeux et le virtuose de folaïïï. Est-ce que le côté commercial ajouté par dessus suffira à conjurer le sort ? En tout cas moi je veux bien jouer les producteurs hein... Ludovic si tu me lis... C'est toujours valable ! ;) (Et merci pour la photo de Michaël et moi !)

Puis le giga-concert de Roger Waters (ex-Pink Floyd) le 3 mai à Bercy... Un concert à gros budget, avec des effets pyrotechniques, de belles images qui défilent sur grand écran (voir la photo), des cochons volants, une pléthore de chansons marquantes, et un profond ennui les trois quarts du temps pour moi. L'effet "Archive au Zénith" : un concert que l'on sait formidable, mais qui ne nous émeut pas, parce qu'on n'est pas in the mood. Du coup, l'impression d'être passé à côté de quelque chose de formidable. Je ne sais pas, je ne suis peut-être pas fait pour les concerts dans des grandes salles ?

Mon prochain concert sera donc dans une petite salle, ou ne sera pas... En tout cas, j'ai déjà acheté mon ticket pour la "journée diversité" de l'Art Rock Festival de Versailles le 7 juillet prochain. Pas pour les prestations de C.A.P ou de Nemo, mais avant tout, bien entendu, pour celle de l'incroyable, du formidable, de l'extraordinaire Arthur Brown. Et tout ça dans une petite salle !
 

Balades virtuelles

Déjà un mois de silence sur le blog... Non, aucune raison spéciale à cela. Juste un p'tit coup de barre, comme ça arrive de temps en temps à tous les bloggueurs. À chaque événement dans mes journées, l'envie d'en parler sur le blog, et puis le temps d'arriver sur le PC, j'étais déjà passé à autre chose, ou en train de jouer à Two Worlds... Un sympathique petit RPG qui n'a malheureusement pas l'humour d'un Oblivion - Shivering Isles mais un gameplay beaucoup plus intéressant, ce qui compense un peu... Ah, mais on me signale que je ne suis pas en mode "jeux vidéo" mais "cinéma et séries télé", donc je ferme la parenthèse. J'en reparlerai sans doute le jour où j'aurai terminé Gothic 3 pour donner mon avis sur tous ces petits jeux à la durée de vie monstrueuse...

Je vais donc tenter de rattraper autant que faire se peut une partie du "retard" accumulé... Souhaitez-moi bon courage. Entre les voyages virtuels des contrées bucoliques de Two Worlds et ma balade en Provence, je fais aussi encore quelques promenades dans mon canapé ou dans les fauteuils de cinéma. Enfin, surtout dans mon canapé mais bon.

Pirates des Caraïbes 3 (vu la semaine dernière) m'a complètement séduit de bout en bout. Je crois que Milady et moi sommes les seuls à avoir ouvertement adoré cet ultime volet, voire à l'avoir préféré au premier.

Little Miss Sunshine (vu avec des mois de retard...), apologie de la lose (c'est Proust lui-même qui le dit, apparemment), est quant à elle une oeuvre attachante qui vaut bien la peine d'être vue mais trop prévisible et pas assez novatrice pour vraiment mériter d'être achetée en DVD... C'est vraiment la lose pour les producteurs, ça.

Le Diable s'habille en Prada part d'un bon concept mais s'enlise rapidement dans le déjà lu, déjà vu et déjà entendu. Le film entier est porté par Meryl Streep, une fois n'est pas coutume.

En tout cas, le bouquin a dû fortement inspirer la série Ugly Betty, elle-même adaptée d'une série colombienne un peu cheap... La saison 1 américaine est drôlatique et souvent touchante. Un succès bien mérité. On se souviendra surtout des deux "méchants" hauts en couleurs (voir photo), qui sont dépeints avec bien plus de malice que le personnage principal, qui ne démérite pas pour autant.

La fin de la saison 1 de Heroes était moins emballante, mais ça ne change rien au fait que cette série a démarré sur les chapeaux de roue et que c'est proprement génial de voir propulsé au rang de star un ancien animateur 3D chez ILM, reconverti acteur, et qui ne parle quasiment qu'en japonais sous-titré dans la série ! Triplement mérité, là, ne serait-ce que pour lui. Ah oui, et la saison 3 de Desperate Housewives vaut aussi le détour. Une première moitié dans la lignée des saisons précédentes, avec des mystères, des meurtres et autres délires, puis une seconde moitié plus calme, plus axée sur les relations entre les personnages... Les deux me conviennent très bien, merci les auteurs pour avoir osé écrire une série aussi délicieusement tordue !
 

Bravo Sarko !

Tu étais né pour ça. À peine sorti du biberon que tu te voyais déjà président. Toute ta vie, tu l'as consacrée à ne remplir qu'un seul objectif : monter en grade. Jusqu'au grade suprême. De jeune loup vif, nerveux et calculateur, tu es devenu l'ami des media pour mieux les contrôler. D'avocat tu es passé maire, puis ministre. Mais chaque jour qui passait, ton ambition était plus clair claire, plus nette, plus limpide : tu n'étais jamais satisfait de ta situation, tu voulais toujours plus. Tu te voyais avec un grand destin. Non pas celui de rendre la France meilleure, mais celui d'accéder au plus haut poste, avec tout son prestige associé. Te faire un nom et entrer dans l'Histoire, avec un grand H.

Pour ça, tu t'es battu pendant des années. Tu t'es posé en ennemi mortel de Chirac dès le début, pour canaliser vers toi tous les déçus du chiraquisme, trop porté vers le social au goût de ton parti. Ah, ça, on ne pourra pas te le retirer : tu t'es débrouillé comme un chef, donc ta victoire, tu la mérites. Comme Napoléon, tu as probablement appris à ne plus dormir que trois heures par nuit. Au stade où tu en es, tu dois sans doute carburer au Guronsan. Tu as réussi à mettre dans ta poche toutes les classes sociales, des ouvriers au MEDEF. Tu as même pu attirer dans ton camp des électeurs des deux extrêmes. Les jours impairs, tu citais les grandes figures socialistes, et les jours pairs, tu déclamais ton amour pour une France purifiée de son immigration non contrôlée.

Ah, oui, qu'est-ce que tu aimes ça, le contrôle ! Ca a dû vraiment te faire mal au coeur, de lire toutes ces feuilles de chou parlant de tes déboires avec Cécilia. Tu es maître de son destin, il est impossible que tu ne puisses pas tenir sa petite famille... Non, tu as fait fi de tout ça. Tu t'es battu, tu as "changé" (de conseiller pour ton image), tu as sorti ton plus grand sourire de benêt et tu as dit tout et son contraire. Tu as promis n'importe quoi, en y mettant de temps en temps une bonne idée, histoire de faire passer la sauce. C'est sûr, tu as sorti le grand jeu. Le prime time sur TF1, paillettes et gros budget.

Et aujourd'hui, c'est la France Star-Ac' qui a voté. Celle d'Amélie Poulain, celle des petits riens qui font tout le sel de la vie, elle est sortie elle aussi, mais personne ne l'a entendue. Les hauts-parleurs de TF1 étaient les plus forts. Johnny, Doc Gynéco, Steevie, Tapie, Berlusconi, ils ont l'habitude de gueuler dans le poste. "Regardez-moi, regardez-moi ! Enfin... Regardez-le, regardez-nous !"

Les sages, eux, préféraient montrer du doigt la voie à suivre. Mais les singes n'ont regardé que le doigt d'honneur que leur tendait l'UMP. Il n'y a que ça qui leur parle. Plus c'est gros, mieux ça passe. Ça, tu l'as bien compris. Tu l'as admirablement utilisé. Et aujourd'hui, ces vingt ans de galère, ces vingt ans d'ambition, ces vingt ans à fleur de peau, ces vingt ans à subir les moqueries des Guignols et autres marionnettes du PS, tu les as oubliés : aujourd'hui, tu as atteint ton rêve.

Tu l'as enfin eu, ce cadeau à côté duquel même la collection complète des Transformers passe pour une ringarderie de petit banlieusard fauché : la France.

Alors maintenant que t'as pu y toucher, tu reposes ton jouet, et tu vas te chercher un autre passe-temps. Parce que ça va bien cinq minutes, hein, on t'aime bien et tout ça, mais on n'a pas que ça à faire, nous, ici. Y'a des gens qui aimeraient travailler tranquille, sans avoir un gosse qui traîne dans leurs pattes à trimballer son Kärcher et hurler à qui veut l'entendre qu'il est le shérif et qu'on est les Indiens.

Ensemble, tout est possible, oui. Mais sans toi.
 

L'actualité de copain Yamauchi

Une interview de sir Shigeyasu Yamauchi en français, c'est suffisamment rare pour être signalé. Publiée à l'origine dans le magazine japonais Animage en 2000, elle est traduite par copain Skippy et publiée sur le blog de copain Arion.

La première partie est consacrée à son dernier travail d'alors (le surprenant deuxième film de Digimon), et la deuxième parle de ses premiers travaux, parmi lesquels Saint Seiya. Une lecture obligatoire pour réaliser à quel point sir Yamauchi pense à ses films en des termes plus cérébraux que commerciaux. Ah, ça, ce n'est pas par hasard qu'on réalise des chefs-d'oeuvre comme Abel ou le Tenkai...

À part ça, le réalisateur est ressorti de sa tanière : le 26 mai on le verra dans l'épisode 33 de la série "Shijô saikyô no deshi Ken-ichi" (http://www.tms-e.com/tv_movie/kenichi/), une série de, euh... baston... Qui ne me dit rien de spécial... Mais bon, attendons voir...

Je ne connais personne dans le staff... Enfin personne d'intéressant, quoi. Sur cet épisode, Yamauchi tiendra le rôle de storyboarder et de directeur technique. Que du bon, donc. La série est produite par TMS, comme pour l'excellent Mushiking ! Bonne nouvelle donc.

J'en profite du coup pour signaler que j'ai enfin regardé l'ultime épisode de Mushiking (j'avais acheté le DVD il y a des mois !), celui réalisé (comme pour le premier) par Yamauchi. Et qu'il est vraiment excellent. Les 5 premières minutes misent tout sur l'ambiance, et la musique est très belle. On y apprend aussi (enfin, on l'apprend plus tôt apparemment, mais comme j'ai rien regardé entre deux...) ce qu'il est advenu du père de Popo. Et, euh... Oui, il est encore en vie... Enfin, si on veut... Enfin bref, c'est un peu n'importe quoi, cet aspect-là du scénario... :gnéhé: Mais bon, on pardonne parce qu'il y a de très jolies gambettes dans ce dernier épisode... :sifflote:
 

Kaamelott, livre V

La magie de la télévision a fait son oeuvre : Kaamelott est devenu, l'espace d'une soirée, un téléfilm, comme si la série n'avait jamais été cette étrange accumulation d'épisodes courts et très enlevés, et qu'elle avait toujours pris la forme de longs-métrage à la plastique irréprochable et dignes des meilleures productions françaises en matière de budget. Que dire, sinon ces deux mots : WA-OUH !

On a ainsi pu découvrir des nouveaux personnages hilarants et extrêmement bien écrits (Alain Chabat, royal !), une prophétie (voir à gauche l'image montrée, et tout en bas celle du cliffhanger), de nouvelles musiques de qualité (toujours signées d'Alexandre Astier), des décors enneigés absolument somptueux (idée voyage : le Mont Gerbier de Jonc, en Ardèche), une direction artistique impeccable (sans compter les costumes, les maquillages, tous plus réussis les uns que les autres), une photo d'une clarté irréprochable... C'est clair, le Kaamelott des débuts nous paraîtra peut-être bancal après le visionnage du livre V. On est passés dans le monde des pros.

Le plus gros changement reste évidemment le rythme. Il est très rapide dans la série TV, ici Alexandre Astier s'est permis de prendre son temps... Ou presque. Le téléfilm relevant du simple exercice de re-montage de scènes préalablement tournées pour les épisodes stand-alone, on remarquera souvent des effets de montage qui masquent difficilement la "teneur" originale des plans. Mais qu'importe. Le résultat est quasiment sans défaut, et ceux qui les petites musiques de début et de fin d'épisode horripilaient n'ont plus à se plaindre.

Reste qu'il y a quelques petites surprises, quand on s'amuse à comparer les téléfilms avec la diffusion télé quotidienne (qui a démarré le lendemain, 1er mai, avec l'épisode "Les repentants"). Ainsi, l'épisode durait 7'10 (au lieu des 7' préalablement annoncées, soit dit en passant). Equivalent dans le téléfilm : 6'20. Il y a donc 50 secondes d'ajout, sous la forme d'une très drôle scène de lit entre Guenièvre et Arthur à propos de la venue de l'hiver. Plus surprenant, le début du téléfilm est constitué d'une minute de plans muets sur la cariole d'Orcanie, plans qui ne totalisent qu'une dizaine de secondes dans l'épisode 1. Au final on a donc environ 1'40 de scènes inédites dans l'épisode, et 50 secondes de plans inédits dans le téléfilm. Je sens que je vais passer du temps à comparer les deux versions à chaque nouvel épisode diffusé, moi... ;)

En attendant, ce billet servira de "support" à vos commentaires sur les épisodes au quotidien. N'hésitez pas à partager vos déceptions et vos joies, ainsi qu'à mettre en valeur les petits détails que vous aurez remarqués dans les épisodes. Ils sont nombreux. Ne serait-ce que, par exemple, le fait que Perceval refuse catégoriquement de tenter de retirer Excalibur du rocher, alors qu'on sait tous (d'après un épisode d'un livre précédent) qu'il est le seul homme en dehors d'Arthur à faire "réagir" Excalibur quand il la prend en main.

Reste que nous n'en saurons guère plus avant le mois de septembre, maintenant, puisque c'est pour la rentrée qu'est annoncée la deuxième moitié du livre V, qui n'a pas été abordé dans cette version longue. Quels seront les sorts de Lionel et surtout d'Arthur ? Vénec pourra-t-il continuer ses petites affaires ? Merlin sera-t-il enfin considéré comme un druide ? Mévanwi sera-t-elle confondue pour ses petites manigances ? Le duc d'Aquitaine nous réjouira-t-il de nouveau de sa présence ? Vous le saurez... Dans une éternité !
 

Baudelaire, jusqu'au bout des ongles

Je viens de me rendre compte que je n'ai finalement jamais écrit ce magnifique, poignant et immanquable billet à propos du treizième et ultime volume de la série des Orphelins Baudelaire.

Ledit magnifique, poignant et immanquable billet m'a en effet longuement trotté dans la tête, jusqu'à devenir, comme susmentionné, magnifique, poignant et immanquable. Et surtout complètement virtuel.

Enfin bref, si jamais je n'ai jamais l'occasion de l'écrire, sachez que cette série était fabuleuse, et que la "grosse" surprise du dernier volume, c'est qu'il ne révèle quasiment aucun des "petits" secrets semés au fil des volumes, et que, loin d'être décevant à ce sujet, c'est surtout la première fois que cette absence de révélation est totalement jouissive et littérairement fondée ! Ca c'est du cliffhanger pour un billet virtuel.
Voilà, c'était juste pour dire ça.

Et aussi pour annoncer qu'un nouveau livre "périphérique" à la série vient de sortir : Horseradish: Bitter Truths You Can't Avoid!
Un chapitre est disponible gratuitement ici.

Je reçois ça, euh.... Ben, pas demain parce que c'est le premier mai... Mais cette semaine, quoi. Ca a l'air bien allumé, tout ce que j'aime chez Lemony Snicket :gnehe: