Va fa Napoli ! (© Joey Tribbiani)

Bon, on y est... Alors je vous raconte ça dans l'ordre. Ma copine m'a fait savoir qu'elle aimerait bien pour son anniversaire un petit week-end à l'étranger. Je mets de côté mes angoisses existentielles (je déteste partir en voyage, bien que j'adore en avoir fait), et je recherche avec elle une destination sympa pour passer quelques jours pour pas trop cher. On finit par se décider sur Naples. C'est en Italie (on aime tous les deux le pays), il y fait plus chaud qu'en France en ce moment, et pour ma part j'ai une bonne raison d'y aller : depuis tout petit j'ai toujours été fasciné par Pompéi... Je me suis dit que c'était le moment.

Nous nous sommes donc envolés le jour de son anniversaire (26 février) dans l'après-midi pour la capitale de l'Italie du Sud, atterrissant sous un tonnerre de pluie. Une arrivée déprimante donc, surtout que l'endroit où nous nous sommes posés (près de la Piazza Garibaldi) est le quartier le plus populaire de Naples, qui devient vraiment très lugubre par mauvais temps. La première journée fut donc complètement ratée... Heureusement, le lendemain matin nous avons eu la bonne surprise de nous réveiller sous un temps radieux. Il faisait une douzaine de degrés (bien plus chaud qu'en France donc), nous sommes donc partis pour Pompéi pour profiter du beau temps. Une journée formidable cette fois, avec un émerveillement permanent devant cette ville qui n'a pas changé depuis deux mille ans. A cette époque de l'année il n'y a quasiment pas un touriste dans la rue, on avait presque les ruines à nous tout seuls. La pluie nous a rattrapés en milieu d'après-midi mais elle s'est éclipsée au bout d'une demi-heure et nous a permis de voir une Pompéi humide et séduisante, ce qui change un peu des photos classiques sous une chaleur torride. Il n'y a pas à dire, j'étais en pleine émotion mythologique.



Le 28 février fut consacré à une visite de Naples en passant par la côte. Une fois passé le port commercial, les quartiers deviennent beaucoup plus huppés et touristiques. C'est très intéressant de visiter une ville sans guide, sans véritable travail préalable de documentation : quelle surprise par exemple que de découvrir la magnifique Galerie Umberto Ier (sujet du premier indice donné hier soir), puis d'entrer dans le Château de l'Oeuf (deuxième indice) et de retrouver l'ambiance d'un mini-Mont-Saint-Michel, les touristes en moins (c'était même carrément désertique). La balade dans les rues nous a amenés jusqu'à une station de métro située au pied de la colline du quartier Sant'Elmo (voir deuxième indice), puis direction le Musée national d'Archéologie et ses nombreuses collections de peintures antiques, statues géantes et phallus décomplexés (ne pas rater le "cabinet secret" pour voir ça). Saviez-vous que les Romains de l'époque considéraient Pompéi et Herculanum comme des temples du stupre, sortes de Sodome et Gomorrhe italiens ? Y'a pas à dire, ils savaient vraiment s'amuser...

Enfin, le dernier jour nous avons visité au matin le quartier historique de Naples, dont le point culminant (encore une fois : on se baladait au hasard et sans guide) fut le "Duomo" (une église gothique à l'intérieur spectaculaire, notamment la salle du dôme située sur le côté, bien qu'ils ne plaisantent pas sur les photos, qui sont interdites même sans flash... Sans doute pour écouler leurs stocks de cartes postales), et un jardin de type colonial situé juste en face (zéro touriste, quedalle, et en bonus une petite porte vers une bibliothèque pleine non pas de livres mais de somptueuses peintures fin XVIème début XVIIème siècle). Puis retour à l'aéroport et à ma morne vie... Avec encore une fois un départ ensoleillé et une arrivée sous les intempéries. Ah là là ! Et la neige chez moi n'avait même pas eu le temps de fondre en mon absence...

J'aurais encore des milliers d'anecdotes à vous raconter, mais j'ai également des milliers de choses à faire et au lieu d'écrire un roman quotidien j'ai préféré me contenter d'un seul gros post, qui sera peut-être suivi de plus de détails si j'ai le temps et si ça vous intéresse ;-)

Au final, je n'aurai qu'une chose à dire : Naples vaut largement le détour, et Pompéi vaut doublement le voyage !
 

Je hais l'hiver !

J'ai des engelures aux doigts et un rhume qui couve juste parce que je suis allé acheter quatre carottes à l'épicerie du coin... Il neige depuis des heures ici et ça commence à m'énerver parce que la batterie de ma voiture est en panne depuis une semaine et qu'avec mon voyage (dont je vous parlerai dans mes prochains posts), je n'ai pas pu m'en occuper entretemps. Et bien sûr, sous la neige il est impensable de recharger sa batterie... Ne serait-ce que pour l'inconfort qui en résulte. Agrumpf.

Ce midi j'ai dû prendre le bus pour aller remplir un bidon d'essence, quelle plaie. Au final ce n'était pas une panne sèche ou quoi que ce soit, et il y a de fortes chances pour que ma batterie soit morte... Ce qui signifie 100€ pour faire enlever ma voiture, 50€ pour faire changer la batterie, 100€ pour la batterie en elle-même... Y'a pas à dire, la voiture dans la vie, c'est un luxe. Etonnemment, j'ai eu exactement le même problème il y a un an jour pour jour. Il neigeait également (c'est confirmé dans "Un américain en voyage" de Craig Thompson, sorti récemment chez Casterman), c'est à croire que le véritable hiver en France maintenant c'est en février-mars et pas en décembre-janvier... Au final le beau temps c'est mai-juin-juillet-août et un peu septembre, et ensuite c'est retour aux froids de canard... Remboursez ! Je veux un été de 8 mois, pas un vulgaire ragoût de printemps qui dure 5 mois à peine... Bouh ouh.

C'est fou, ça ne fait que quelques années que je me rends compte du cycle annuel des saisons. Val m'a déjà fait remarquer que c'était probablement parce qu'avant de la connaître je ne sortais que très peu... Il y a du vrai là-dedans. Il y a aussi le fait que depuis trois ans nous nous sommes interdits de fumer dans la maison, du coup l'hiver, on le sent vraiment passer... Re-bouh ouh.
 

Deuxième indice...

Ca commence à devenir rigolo :)
La première photo a été plutôt bien exploitée, je peux donc lancer la deuxième... (Edit : et un troisième pour le même prix ;-))



 

Petit jeu stupide

Il n'y a rien à gagner mais j'aime bien vous titiller :-P
Alors, où étais-je passé ces 3 derniers jours ? La réponse est contenue dans cette photo d'un lieu que j'ai vu hier... Alors, où était-ce ?



Evidemment, ceux à qui je l'ai déjà dit sont disqualifiés d'avance, merci ;o)
 

Bonne année 2005 !

Je suis en train de m'extirper progressivement de l'état de décomposition avancé dans lequel je m'étais retrouvé hier soir après trois soirées de réveillon... ;) (Une chez des amis, une chez moi, et une chez la famille de ma copine.) Je n'aurais jamais cru dire ça, mais : "ouf, c'est fini les fêtes ! Au boulot, youpi !" ;-)
 

Gantzoomuch

Des nouvelles du Nao en vrac.

Je viens de finir l'épisode 21 de Gantz, et c'est fort... Trop fort ? Je ne sais pas... Visiblement trop fort pour ma moitié, qui ne veut même plus entendre parler de la suite. Elle a de bons arguments, il est vrai.

Le scénario ne va pas chercher très loin et compte beaucoup sur la capacité des personnages à rester de glace (ce qui arrange également les animateurs) quand ils devraient se bouger un peu. C'est également très cliché, et on sent bien la montée de tension très artificielle. Mais bon, n'empêche que le fan de Saint Seiya et de Berserk (épisode 25, y'know-what-i-mean) que je suis a fondu en larmes sur les épisodes 20 et 21. En cadeau bonus, mais j'en suis moins satisfait, j'ai passé plusieurs épisodes à stresser comme un fou devant cette fichue tension dramatique... Par moments, c'était vraiment trop voyant qu'ils essayaient de nous tirer un maximum d'émotions.
C'est marrant, j'essaie de me remettre dans le contexte de mes 13 ans, quand j'ai découvert Saint Seiya et que je me le suis pris en pleine gueule... L'ambiance de ces deux séries est différente, mais leur chantage à l'émotion est parfois identique... Est-ce qu'avec mon évolution actuelle, je serais autant fan de Saint Seiya ? Est-ce que finalement, Saint Seiya n'est pas simplement le genre de série qui ne peut se révéler qu'à l'enfant crédule et enthousiaste, qui par la suite gardera ce bon souvenir et ne supportera pas qu'on dise du mal de sa série fétiche, alors qu'en découvrant de nouvelles séries similaires, il aurait tendance à s'en gausser ?

Bon, sinon sur le plan musical, qui est l'une des principales raisons pour lesquelles j'ai accroché à la série, ça reste bien, mais vraiment pas aussi original ni diversifié que sur les premiers épisodes... Je reste dans ma théorie selon laquelle Natsuki Togawa s'est fait éjecter au bout de 4 épisodes. Je veux le retour des synthés, moi !! En attendant, je me console en écoutant quelques nouveaux samples trouvés sur le site de mon pote Miguel Samiez (toujours aussi génial, on ne change pas un talent comme ça). Regrettable erreur de ma part, il m'avait gentiment offert il y a quelques années un CD de ses dernières productions, mais je l'ai perdu durant mon déménagement. Il ne me reste plus que la jaquette, mais pas le CD ni son boîtier... Allez retrouver un CD apparemment vierge dans mon fatras, tiens ! Résultat, je n'ai plus que ses samples de 30s et 1mn, ainsi qu'une dizaine de morceaux en version longue. Et le CD audio de Kyodai Mahjongg, bien sûr. On ne se sépare pas du soundtrack de son propre jeu, n'est-ce pas ?

Rhâ, ce satané jeu et son site associé... J'en arrive à bout, je le sens. Je vais l'achever, ce foutu site. Et après je me prends un mois de vacances et je me lis tous ces bouquins en retard... (Oui, je sais, ça ne se passera pas comme ça, j'ai toujours une corvée de plus qui m'attend à chaque fois que j'en liquide une...)

Tiens, avec tout ça, on n'a jamais terminé Tales of Symphonia. Bah, ça arrivera bien un jour... Suivant la lassitude, on a tendance à s'éparpiller sur plusieurs loisirs à la fois. Quand Gantz me saoûle trop, c'est un petit coup d'Alias, puis un de ces jours on remettra la main à la pâte sur TOS... Il est très bien, ce petit jeu. Juste un poiiiiiil répétitif dans le monde alternatif... (somnolence.)

Quoi d'autre...? Ring ni kakero s'est terminé cette semaine au Japon. Le dernier épisode est le mieux dessiné de tous, vu que c'est le seul à être dirigé (au niveau de l'animation) par Shingo Araki. Et puis bien sûr, avec Michi Himeno parmi les animateurs, difficile de se tromper...! Fini le remplissage de l'encyclopédie, jusqu'à nouvel ordre...! A mon avis jusqu'à dans deux semaines, quand commencera la diffusion de Xenosaga, quoi... L'encyclo, c'est la seule chose à laquelle je prends plaisir à toucher depuis deux mois sur Cyna (plus par flemmardise qu'autre chose), je ne peux pas la considérer comme "terminée"... Même si, c'est vrai, du côté du staff kurumadien, c'est fini. Reste encore, comme je l'avais déjà dit, à remplir les cases niveau casting... Mais ça n'est vraiment pas dans mes priorités.

Re-quoi d'autre... J'ai reçu hier mon DVD de Mike Oldfield, "Elements", que je voulais surtout pour avoir le bonus, Space Movie, déjà vu en divx sur le Net... Faut dire qu'il n'était jamais sorti en vidéo, ce satané documentaire IMAX ! Mis en musique par Oldfield autour d'un de ses plus beaux albums, Incantations, c'est le must absolu du genre pour moi. (Si tant est qu'il existe un genre "film avec des images sur l'espace, peu de commentaires et beaucoup de musique planante"... Euh, 2001 anyone? ;-)) Bref, je suis un peu déçu par la version présentée sur le DVD, puisqu'elle ne reprend que 17mn du film qui dure plutôt dans les 1h... Mais quelle beauté, quand même, à voir sur sa TV ! J'étais complètement hypnotisé par la musique, fredonnant avec elle au fur et à mesure de son arrivée... Avec une progression en crescendo, c'est vraiment l'idéal pour passer 20mn de bonheur. Mais ça ne remplacera pas le divx tout pourri... Franchement, mais que fait l'éditeur ?!

Bon, c'est fini pour aujourd'hui...
 

Tiens ? C'est vide...

Oui, ben c'est ça ou recevoir des commentaires réguliers sur notre progression dans Tales of Symphonia. Il y a plus passionnant, n'est-ce pas ? ;-) Et puis comme d'habitude, boulot boulot boulot le reste du temps... J'ai un site à finir pour ce mois-ci, quand même. :-/
 

Je m'voyais déjà en haut de la page...

Je viens de me rendre compte que ça fait exactement dix ans (bon OK, à un mois près... C'était fin 94, quoi) que j'ai commencé mon premier boulot payé, journaliste chez Okaz. Ca me fait tout bizarre... Ca se fête, non ?

...Bon, OK, je suis pas spécialement fêtard comme garçon... Donc j'aurai juste une pensée pour cette merveilleuse époque et on en reste là :) Je vais vous parler un peu de ma vision de cette période, elle vous intéressera peut-être.

Peu après j'avais commencé mes premiers travaux de traduction professionnelle. Par contre je ne sais plus si j'ai d'abord traduit le manga d'AD Police pour Samouraï, ou la vidéo de MAPS pour Kaze Animation. Je pencherais pour MAPS. C'était tellement mal payé (une cassette vidéo !!!) qu'il était clair que j'étais désespéré de commencer dans ce merveilleux milieu... ;)

Oui, je dis ça sur un ton ironique... J'en ai connu, des milieux professionnels, mais celui de la traduction de mangas et vidéos au milieu des années 90, c'était vraiment le pire, quelque part. La plupart des éditeurs sortaient de l'érotique (alors que maintenant ils en auraient honte, ce qui est quand même signe d'une évolution positive depuis la fin de cette vague-là en 1997), et se fichaient pas mal des réactions des lecteurs ou téléspectateurs. J'ai eu des relations avec bon nombre d'éditeurs (Kaze, Samourai, Katsumi, J'ai Lu, Kaze, Eva, ..) et aucun n'a fait signe du moindre professionnalisme. C'en était exaspérant. C'est d'ailleurs une des raisons qui m'ont poussé à quitter le milieu en 1997.

Honnêtement, je ne regrette rien, et surtout pas le fait de m'être mis à la retraite. Je ne garde que les bons moments, mais quand je me souviens comment je traduisais à la chaîne pour des miettes, je préfère autant ne plus y repenser. Aujourd'hui, les traducteurs ont des luxes que ne leur permettaient pas les éditeurs à l'époque : ils ne sont pas payés au noir (donc ils ont des droits), ils touchent 5 fois plus que ce que je gagnais pour un travail équivalent, ils peuvent prendre une semaine voire un mois pour traduire une BD (exemple typique chez moi : Samouraï m'envoie 3 mangas, je dois les renvoyer traduits, un par jour, dès le lendemain...), on ne leur donne pas que de la bouillie infâme à traduire (les bons titres que j'ai eu l'occasion de traduire se comptent sur les doigts de la main... Et, non, je n'y inclue pas Fûma no Kojirô :p), ils ont parfois un droit de regard sur l'adaptation... Vous savez, toutes ces petites choses qui montrent qu'un éditeur vous respecte.

Non, à vrai dire, le plus grand plaisir que j'aurai tiré de ces expériences, c'est de savoir que je ne veux pas les renouveler dans de telles conditions. Comme je me plais à le dire, je préfère travailler gracieusement pour un produit que j'aime (le Tenkai) plutôt qu'être grassement payé pour traduire du caca d'oie. J'ai d'ailleurs longtemps chéri l'idée de m'auto-financer et de devenir éditeur de mangas, en sortant quelques perles encore inconnues en France, telles que Fu-ta-ri, To-y, etc. Mais bon, la plupart des oeuvres que je voulais traduire à l'époque (Hi no tori ou Shirahime shô, par exemple) ont fini par être éditées, donc je n'ai jamais eu de raisons de m'y mettre sérieusement :)

Reste mon boulot de journaliste, enfin, pigiste plus exactement (le métier de la majorité des journalistes "de genre"), pour lequel je n'ai jamais vraiment eu à me plaindre... Presse Eco (Okaz/Yoko) était une petite structure, mais formée uniquement de passionnés, et qui ne se résolvait parfois au commercialisme que pour pouvoir survivre et continuer à faire le magazine qu'elle voulait. Malheureusement, ça ne nourrit pas un homme et la société a fait les frais d'un rachat par Pressimage en 1997. Yoko est devenu Top Manga, il me semble. Je ne me sentais plus dans cet esprit-là. J'ai toujours préféré les petites boîtes. Je suis parti de l'équipe après le premier numéro.

Au final, je ne garde qu'un seul et unique mauvais souvenir de cette aventure : le "sponsoring" de la vidéo érotique "Mademoiselle Météo" par YOKO. Conflit d'intérêt qui n'a pas vraiment ému qui que ce soit : j'étais le traducteur de Météo, j'ai détesté faire ce travail (dans des conditions déplorables qui plus est), j'ai quitté Kaze à la suite de ce travail que je n'ai même pas signé de mon vrai nom (je n'ai jamais vu la vidéo finale, mais ça m'étonnerait qu'ils m'aient crédité "Félix le chat" comme je l'avais demandé :p). Evidemment, YOKO avait (c'était un cas unique je crois) son logo sur la vidéo, et le rédac-chef m'a demandé de faire un article sur le produit... Article que j'ai écrit sans me faire prier : moitié résumé, moitié descente en flammes. Au final, seule la première partie de l'article a paru. Je me souviens qu'à l'époque, j'ai vraiment songé à quitter l'équipe pour ce sale coup. Mais bon, c'est la seule et unique fois où j'ai été censuré. Je crois que c'était simplement l'exception qui confirmait la règle.

Dix ans plus tard, que reste-t-il de cette dream team ? Je n'ai malheureusement pas eu de contact avec ses membres depuis cette lointaine époque, mais j'ai toujours essayé de me tenir au courant de leurs activités.

- Pierre Faviez, chef de la rubrique manga, est parti chez AB Production, où il est, si je me souviens bien, devenu directeur de la programmation pour la chaîne Mangas. Un bon parcours :) Il écrit parfois aussi dans Animeland (notamment une très bonne série de rétrospective sur la diffusion d'animation à la télévision française).
- Jean-Paul Jennequin est toujours dans le milieu de l'édition. Je l'ai aperçu comme responsable sur la publication des comics des Simpson, dessinateur indépendant pour divers fanzines de qualité, chroniqueur dans plusieurs revues (je n'ai plus les détails en tête), et plus récemment sur Yéti.
- Olivier Aichelbaum, rédacteur occasionnel, a créé depuis le fameux Virus Informatique et ses déclinaisons (Puces Informatiques, Pirates Magazine, etc). Christophe Goffette était plus régulier dans Yoko, et depuis il a créé le meilleur magazine français sur le cinéma : Brazil (remplacé à mon grand regret depuis ce mois-ci par la revue Crossroads, que je n'ai toujours pas trouvée en kiosques). Fan de Terry Gilliam et d'Albert Dupontel, je me demande comment j'ai pu faire pour ne jamais avoir de contact avec lui. Pour l'anecdote, il a tenté de draguer récemment l'amie d'enfance de ma copine ;-) Il faut croire que dans un milieu spécifique, aussi large soit-il, tout le monde se connaît ;)
- Rosa, Rosa... Où es-tu ? Je n'ai jamais plus entendu parler d'elle :(
- Jean-Michel Berté, le rédacteur-en-chef et patron de l'équipe, était déjà une de mes idoles quand j'ai commencé à travailler pour lui. C'était lui qui avait créé et dirigé le magazine MSX News (dont j'ai encore un numéro !) puis le mythique Micro News, où oeuvrait le génial dessinateur Paul Carali. On y croisait aussi parfois Marc Lacombe (les éternels ennemis Doc ST et Prof Amiga, qui s'en souvient ? Moi je tenais pour Doc ST, même si secrètement j'aurais bien voulu avoir un Amiga en prime...). Oui, c'est bien notre fameux Marcus national. Ahh, belle équipe que voilà... Bon, où en étais-je ? Ah oui, JMB... Après la fin de Yoko, je sais qu'il a continué à sortir sa revue érotique Geisha (pour laquelle j'ai dû écrire un article à tout casser, et je n'en suis pas très fier...), que je n'ai jamais achetée parce que je la trouvais vraiment trop raccoleuse. Difficile de suivre son actualité comme ça. Je crois que Top Manga n'a pas duré plus de deux ou trois numéros. Récemment, j'ai enfin réussi à retrouver sa trace : il a créé une nouvelle revue de bandes dessinées, Yéti, dans laquelle on retrouve également Jean-Paul, comme indiqué plus haut. Il y a quelques bons titres à l'intérieur, et puis ça me fait plaisir de voir l'équipe travailler sur un magazine généraliste, à une époque où moi-même je me suis ouvert à tous les courants de bande dessinée sans distinction particulière.

Il y a une adresse e-mail, dans le magazine...


*Je suis trop timide pour y laisser un petit bonjour*