Serons-nous des géniteurs ou des génies ?

« Tout le monde sait comment on fait les bébés, mais personne sait comment on fait des papas. » (Ah, Stromae, grand poète du XXIème siècle.)

Si vous avez la réponse, je suis preneur. Pour ma part, je pense qu'il était naturel de ressortir mon vieux blog du grenier, pour y annoncer à mes amis que Milady et moi serons donc parents au mois de juillet prochain.

Je m'attends à ce que ma vie de geek en soit quelque peu chamboulée.
Mais bon, à 39 ans, il était peut-être temps de préparer la relève, non ?
 

A week in Provence

Mieux vaut tard que jamais, donc voici pour terminer ma salve du jour, un petit texte pour accompagner la galerie photo de ma semaine en Provence. Merveilleux souvenirs comme il y a six mois en Sicile, je retiens surtout que cette région est affreusement chère (plus de 1000¤ de frais divers pour la semaine !), que les maisons d'hôte c'est vraiment le bonheur, que les hôtels 4 étoiles ça poutre presque autant, que Nice ne m'a pas plu autant que je l'espérais (en fait j'ai longtemps envisagé d'y emménager, et puis... sur place, le blocage total, au bout de 2 heures on était partis en vadrouille dans l'arrière-pays !), et que les gorges du Verdon sont l'un des endroits les plus spectaculaires au monde, mais qu'ils devraient mettre un panneau "corniche déconseillée aux personnes souffrant du vertige"...

Vous pouvez consulter les photos du voyage ici. Un petit descriptif, peut-être...? On commence avec les Alpes Maritimes... Quatre jolies photos de l'arrière-pays niçois (Saint-Jeannet), puis une série de photos prises dans les merveilleuses Gorges du Loup (voir la photo n°1, prise à partir d'un promontoire surplombant les gorges à pic), et le joli village perché de Gourdon à l'entrée des gorges. Quelques kilomètres plus à l'ouest, sur un long plateau désertique, un curieux mini-gouffre où les gens venaient pique-niquer. Puis une virée rapide à Castellane et enfin l'entrée dans les majestueuses gorges du Verdon... (photo n°2)

On en arrive à la page 2 avec, à la sortie, le lac de Sainte-Croix aux eaux couleur tropiques (voir photo n°3), puis le village de Moustiers, puis re-lac, un village dont j'ai oublié le nom aux confins du parc régional du Verdon, et enfin nous passons la frontière imaginaire de la Durance pour entrer dans le Luberon... Qu'on prononce Lubron, et pas Lubéron !

Avec d'abord une virée dans l'inoubliable pays de Forcalquier : soirée et matinée à Forcalquier lui-même, puis passage à Saint-Michel l'Observatoire (où l'on découvrit la première exoplanète !). Anecdote : nous avions raté d'une heure les horaires de visite, du coup nous n'avons pas pu rentrer, et on s'est engouffrés dans un chemin herbeux en voiture pour atteindre une clairière où j'ai pu prendre les quelques photos des coupoles... Soit dit en passant, le hasard a fait que la veille au soir, le ciel était complètement clair, et que j'ai pu constater de mes yeux la légendaire obscurité nocturne du ciel du Forcalquier : de ma vie, je n'ai jamais vu un ciel aussi éclatant de beauté. Je crois que, quelque part, rien que pour ça, ça donne envie d'aller dans les endroits les moins pollués du monde et passer sa nuit à regarder les étoiles.

Page 3, arrivée à Apt dans le Luberon-Nord. Traversée rapide de la jolie ville médiévale, puis déjeuner dans un fameux restaurant rendu célèbre par le très drôle A year in Provence. Bon, j'ai juste pris une photo pour toute la ville, mais ensuite je me suis lâché non loin de là sur les très jolies gorges d'Oppédette, plus petites que celles du Verdon mais qui nous ont permis au moins de faire une agréable petite randonnée d'une demi-heure. On ne rigole pas, c'est l'intention qui compte. Ensuite, en vrac, les ruines de Saint-Saturnin-lès-Apt (dont aucun guide ne parle avec intérêt, alors qu'elles sont vraiment évocatives !), le village de Roussillon et ses maisons et alentours entièrement ocre (ça vaut le détour... mais pas forcément le stationnement payant !), la ville perchée de Gordes (époustouflante vue de loin, dans un cadre presque aussi beau que Rocamadour, mais tellement inintéressant à l'intérieur que ç'en est drôle...), et enfin trois photos des environs d'Oppède. On continue avec un dolmen pas très folichon, mais on est tombés dessus par hasard en roulant... Et rien que pour son adorable petit nom il méritait deux photos. Ensuite le village de Lacoste, dont le château appartenait au Marquis de Sade, et qui a depuis été envahi (racheté ?!) par le Savannah College of Art and Design. Savannah, c'est bien la ville de Georgie où ils ont tourné Minuit dans le Jardin du Bien et du Mal, non ?

Ensuite, une petite photo à l'intérieur des gorges permettant de traverser la montagne du Luberon... Nous arrivons donc dans le charmant Luberon-Sud avec notamment le très calme village de Cucuron (inspirateur du Curé de Cucugnan), une balade au bord de la Durance (près de la Roque d'Anthéron), une cuvée virée chez un producteur de vins Côteaux-d'Aix (il était très bon mais j'ai oublié le nom du château donc lâchez l'affaire), puis quelques photos à Aix-en-Provence... Enfin, la fin de la page 3 et le début de la 4 sont consacrés à la dernière soirée, mon cadeau d'anniversaire (merci Milady !) : une nuit à l'hôtel Passédat-Petit Nice, au bord de la Corniche de Marseille (voir dernière photo). Mon premier 4 étoiles, dont le meilleur souvenir restera le restaurant exceptionnel. Je crois que de ma vie je n'ai jamais mangé autant de bonnes choses d'affilée ! Les amuses-bouche sont vraiment à se damner... Fin de la visite, n'oubliez pas le guide !

Et pendant ce temps, Radio FIP passe un extrait de La Dernière Tentation du Christ de Peter Gabriel... J'ai définitivement trouvé la radio qui sait me parler.
 

« On est envahis, on n'est plus chez nous... »

Salauds de spammeurs. Je commence à me lasser du petit jeu de la suppression quotidienne des spams postés en commentaire sur le blog, et non, je ne cautionne pas la vente de viagra, ça nuirait à mon image hautement virile. De fait, dorénavant et jusqu'à nouvel ordre, seuls les utilisateurs identifiés sur le blog pourront désormais y poster. Cela va à l'encontre de ma politique d'ouverture (sinon, autant garder le blog en sous-partie du forum Cyna) mais qu'y puis-je. Bon, eh bien ouvrez-vous un compte (qui vous permettra en prime d'accéder à mes billets non publics), et postez de temps à autres, merci bien, ça réchauffera mon p'tit coeur tout mou et ça me consolera d'aller voir The Musical Box tout seul à l'Olympia. (C'est vous qui voyez mais moi je vais passer une bonne soirée. Tout seul. Mais une bonne soirée quand même. Tout seul. Bouh.)

Edit : problème corrigé (pour le moment du moins) par l'ajout d'un script de contrôle...
 

Parce que vous le valez bien...

...Bonne année 2007, mes jeunes amis !
Quant à moi, je reviens d'un weekend express (30 heures !) passé en famille dans le nord. On a même fait un saut en Belgique pour le plaisir. C'était trognon. Et voilà, je suis devant mon PC maintenant, et je rattrape mon retard de lecture... En écoutant du Grobschnitt. On ne chasse pas les bonnes habitudes du progger-blogger.
 

Chroniques Siciliennes II

En bon geek que je suis, je passe plus de temps à bidouiller mon blog qu'à le remplir... Mais comme l'un ne va pas sans l'autre, passons donc à la phase de mise en pratique.
Vous pouvez dès maintenant visiter la galerie photos du Nao en cliquant sur le lien "Photos" dans le menu. Youpi. Pour l'album Sicile dans l'ordre chronologique, c'est ici.


Au programme, une sélection des 263 meilleures photos du voyage en Sicile dont j'vous parlions le mois dernier. Il y a quelques doublons mais ce sont généralement des versions alternatives que j'aime aussi. Elles sont toutes (ou presque) au format 2048x1536 (par rapport aux 7 mégapixels d'origine), mais ne vous inquiétez pas, les détails sont tous conservés.

Si une photo vous plaît, n'hésitez pas à laisser un commentaire sur la page de la photo, et je vous parlerai de l'endroit où elle a été prise, et d'éventuelles anecdotes si ça vous intéresse. Oui, je ne vais pas commenter intégralement 263 photos, j'essaie d'avoir une vie en dehors du PC. Merci. Toujours est-il que je me cantonnerai sans doute dorénavant à la galerie et à ses commentaires pour vous parler de la merveilleuse Sicile. Ah, tant de choses à dire et si peu de temps pour glander !
 

Chroniques siciliennes

Bon, prenons notre courage à deux mains (demain, alors), et entamons nos Cronache Siciliane, carnet de voyages destiné à vous donner envie de faire un saut en Sicile, ne serait-ce que parce que les pâtes, c'est le bien, et que ça coûte quand même moins cher que d'aller en Tanzanie. (Des pâtes, des pâtes, oui mais des... Bon j'arrête.)



Nous sommes donc partis huit jours au soleil il y a quelques semaines, vers une destination qui nous était totalement inconnue, à Milady et à moi. Raison du voyage : décompresser pour nous deux. Raison de la destination : pour Milady, la cuisine italienne. Pour le Nao, les ruines grecques et le fait que son week-end à Naples l'an dernier lui ait laissé un excellent souvenir.

Oui, parce que ça n'a pas l'air comme ça, mais la Sicile, faisant partie du sud de l'Italie, a été colonisée pendant plusieurs siècles par les Grecs. Et pas qu'eux, d'ailleurs. Passée successivement aux mains des Sicules, des Phéniciens, des Grecs, des Romains, des Arabes, des Normands (!) puis de maintes dynasties aussi rigolotes que les Bourbon. Résultat : un enchevêtrement hallucinant de ruines d'époques diverses, plantées dans des décors saisissants, des architectures inédites dans le reste du monde (le style arabo-normand, ça en jette !), la mer et la montagne, tout ça dans un territoire grand comme trois fois la Corse (ou deux fois l'Île-de-France, suivant vos habitudes). Etrangement, je n'avais jamais envisagé l'éventualité de visiter autre chose que la Grèce pour y voir des temples grecs, rêve d'enfance stupide dérivé d'un dessin animé japoniais pour enfants attardés.

Et puis un jour, à l'occasion d'un énième visionnage du seul (bon) dessin animé "réaliste" sur l'antiquité, Hashire Melos, je me suis rendu compte que, bon sang mais c'est bien sûr, ça se passe en Sicile tout ça ! Ca a même commencé à m'obséder... Hop, emballé pesé, billets achetés et on s'est envolés la tête dans les nuages et vide de toute idée préconcue, bien décidés à nous faire la nôtre.



Et aussi en version lisible... Ainsi que la version d'origine de la carte (sans les itinéraires).

Pour faire autant de kilomètres en 7 jours, il n'y a pas 36 solutions, nous avons donc retenu celle de la location d'une voiture, pour profiter d'une sensation de liberté impossible à trouver dans les voyages organisés. Bien sûr, forcément, c'est plus cher... Mais ce n'est pas tous les jours que je pars en vacances, non plus.

Les étapes à l'hôtel, jour après jour : Palerme, Mazarra del vallo (à l'ouest de la carte), Mazarra encore, puis Piazza Armerina (au centre de l'île) via Agrigente (où l'on a pu voir le temple de , pardon, de la Concorde, photo tout en haut), Syracuse (sud-est), Nicolosi (au pied de l'Etna) et enfin retour à Palerme. Un voyage dans le sens inverse des aiguilles d'une montre qui comporte une juste part de "sites immanquables pour le touriste-lambda-n'oubliez-pas-la-petite-photo" et de "where no tourist has gone before", mon petit préféré. Mes plus sincères remerciements à Milady qui a le bon goût d'avoir pensé à passer son permis, elle, et qui a conduit jusqu'à l'épuisement sur près de 1600 kilomètres...

Les meilleurs souvenirs : l'Etna, forcément (pas vraiment pour le spectacle, mais plutôt pour l'ambiance), le temple grec de Ségeste (voir ci-dessous), les gorges de l'Alcantara, les Siciliens souriants et l'ambiance générale dans les rues des grandes villes... Et enfin, les innombrables paysages désertiques à se damner. Une photo valant mieux qu'un long discours...



Pour éviter de mettre trop de photos, je me réserve le droit d'en poster dans les commentaires du billet (et des billets sur les chroniques à venir). Si vous voulez des versions grand format d'une photo qui vous plaît particulièrement, n'hésitez pas à le demander !
 

Ca vous rappelle quelque chose ?

Il y a un an et demi maintenant, je fêtais la nouvelle forme de mon blog en publiant quelques photos mystérieuses de mon week-end à Naples. Il aura fallu quelques photos pour que la destination soit trouvée, et j'ai trouvé l'idée sympathique. Donc, pour fêter la nouvelle nouvelle forme du blog, hop, c'est reparti !



Il y a quelques semaines, un problème de connexion au Net me poussa à prendre une semaine de repos, semaine que Milady et moi avons décidé de passer dans une contrée que ni elle ni moi ne connaissions, mais que nous étions curieux de découvrir. Au final nous avons passé de merveilleuses vacances loin du Net, et loin des soucis quotidiens. Alors, à vous de deviner où elles se sont déroulées ! La solution est tout à fait trouvable. Dix autres photos sont à découvrir dans les commentaires du billet... Elles sont classées par ordre de difficulté : les plus "révélatrices" sont les dernières !
 

La grenouille a la mémoire courte

Entendu ce matin à la radio : "Oui alors aujourd'hui il fera un tout petit peu moins chaud qu'hier mais on devrait continuer à battre des records de température pour une fin octobre, c'est du jamais vu blablabla"... Je ne sais pas, chez France Info ils devaient être en vacances en Guadeloupe l'an dernier parce que je me souviens très clairement d'avoir eu des températures plus élevées à la même époque il y a un an. D'ailleurs cette année, l'été a mis tellement de temps à s'imposer que je passais mon temps à faire mon petit vieux : "dans le temps c'était quand même mieux... L'an dernier, il faisait 25° à la mi-mars, et 23° à Halloween..."

L'occasion pour moi de faire une recherche dans mes mails de Milady pour retrouver ce lien pour geeks qu'elle m'avait passé : meteo-paris.com. Plus précisément par exemple, la page des records de température d'octobre à Paris sud nous donne un record établi en 2005 à 23°3 pour le 27 octobre 2005 (il y a pile un an, donc !) et à 23°5 le 30 octobre (il a fait un peu moins chaud à Halloween, mais c'est bien dans ces eaux-là que j'ai fait mon ultime barbecue de l'année !). Concernant le mois de mars, j'ai peut-être un peu exagéré puisque le record pour la mi-mars est établi à 24°1 le 17 mars 1990, mais une chose est sûre, le 6 mars il neigeait (si, si !) et deux semaines plus tard il faisait un temps de fin de printemps. Bref, une année 2006 bien pourrie en comparaison... Espérons que Météo France ne se plante pas en nous annonçant, à ma plus grande délectation, un "hiver bien plus doux que la normale pour cette année". Nous verrons bien au printemps prochain s'ils avaient raison !

Quand on est geek, on l'est jusqu'au bout des chiffres.