Le monde à l'envers

J'aurais pu appeler ce billet "Je ne sais plus qui je joue", en référence à un autre de mes billets populaires, mais c'est déjà assez compliqué comme ça... Alors voilà, ce n'est pas honteux, je vous le dis de go, je suis nul aux jeux de plate-formes. Tellement mauvais que je n'ai jamais dû dépasser le niveau 2 à Super Mario, et que je n'aurais jamais pu terminer le RPG Xenogears (le meilleur scénario de jeu de tous les temps, alleluia) si je n'y avais pas joué sur émulateur, pour pouvoir sauvegarder juste avant un saut horriblement compliqué à faire à l'entrée d'une tour. Ah mes aïeux, que de souvenirs.

Donc je disais, je n'ai aucune patience et encore de coordination manuelle pour ces bizarreries. Et surtout, peut-être, je n'ai jamais compris la logique qui sous-tend le fait d'avancer, de sauter sur la tête de petits monstres et de récupérer des clés. Bon, ben c'est exactement le concept de Braid, le dernier jeu de plate-formes à la mode. Et j'y ai joué, à ce truc. Non. Si. Non. Bon, j'ai lâché mon pad au bout d'une heure parce que ça commençait à devenir pénible, mais j'ai quand même tenu pendant presque deux mondes. Un exploit pour moi.

La raison à ça, un article dithyrambique dans le dernier Canard PC, accompagné d'une note de 10/10, la première il me semble (ou du moins la deuxième) depuis la naissance du mag'. J'ai forcément été intrigué par les promesses d'un jeu qui redéfinit le genre et pose de nouvelles bases pour le futur de par son scénario. Bon, alors je l'ai lancé. C'est comme Super Mario en effet, il est petit, il court après une princesse dans des mondes qui se terminent systématiquement par un château, mais il est roux, il est en costard et quand il arrive devant la porte, un petit monstre en sort pour s'excuser : "ah non, elle n'est pas dans ce château-ci". Ah bon. Merci du renseignement. Alors on continue, on s'extasie devant les nombreuses idées originales du jeu (on peut "rembobiner" l'action en temps réel, éliminant le concept de mort mais permettant du coup à l'auteur d'imposer une grande précision dans les actions), et à chaque monde on en rajoute une couche. Des objets qui résistent au rembobinage (vous prenez une clé immunisée, rembobinez, hop, vous êtes revenu au début du niveau mais vous avez toujours la clé sur vous), des niveaux dans lesquels le temps s'écoule à l'endroit quand vous avancez vers la droite, et à l'envers quand vous avancez vers la gauche (amusez-vous à imaginer le truc), et dans le dernier monde, le temps se déroule à l'envers en permanence, et à l'endroit quand vous le rembobinez.

Un héros, un méchant, une princesse...
Trois possibilités.
Un héros, un méchant, une princesse...
Trois possibilités.
Voilà pour le concept... Le graphisme est beau, enchanteur même, avec son côté peinture champestre, des effets de couleurs sur l'herbe ou le soleil, le sens du détail est impressionnant. Ou impressionniste si vous voulez. La musique est tout aussi réussie, voyez les vidéos plus bas. Ce sont elles qui m'ont permis de "terminer" le jeu, quoique d'une manière nettement moins glorieuse qu'à la roots, mais ça va, j'ai une vie quand même. Et même sans y jouer moi-même, j'y pense encore au point d'en parler ici. Mais pourquoi tant d'amour ? Pour un simple détail du scénario. Je vous explique.

Au début de chaque monde, on passe devant une série de livres qui contiennent de beaux textes écrits dans un style littéraire prononcé, et qui nous mettent en bouche pour les concepts du monde à venir. Ainsi, la petite amie du héros l'aurait quitté parce qu'il lui aurait fait un sale coup, et qu'elle n'arriverait pas à l'oublier. Mais comment est-ce possible, puisque notre héros Tim peut, comme son prénom l'indique (ajoutez-y un noeud), manipuler le temps à sa guise ? Et d'ailleurs, pourquoi commence-t-on dans le deuxième monde et pas le premier ? Où est-il, ce premier ? Mais à la fin, bien sûr. Le dernier niveau est aussi le premier, celui qui précède le début de l'aventure. Alors on joue en boucle ? Oui, sauf si l'on arrive, à force d'abnégation et de patience, à débloquer un élément qui permettra enfin au héros de rejoindre sa princesse... Et de confirmer la vérité qui se cachait déjà dans ce fameux dernier niveau.

Si vous n'avez pas l'intention d'y jouer, je vous renvoie donc vers cette vidéo du dernier/premier niveau du dernier/premier monde... Tim retrouve enfin sa princesse, capturée par un Donkey Kong en armure, qui descend de sa liane et perd son contrôle. Elle s'enfuit, appelle à l'aide, le méchant lui intime de redescendre ("come down here!"), puis elle se met à courir... Tim est juste en dessous, il essaie de la rejoindre, nombre d'obstacles se dressent sur sa route, heureusement la princesse l'attend à chaque fois pour tirer sur le levier qui lui laissera le chemin libre. Fin du niveau... La chambre de la princesse. Tim peut enfin la retrouver. Il s'approche et... Le temps se fige. Le jeu commence maintenant. On ne peut plus rien faire, sauf rembobiner le niveau jusqu'au bout, et assister, médusé et ébloui, à la véritable introduction. Alors oui, il y a un épilogue, qui nous explique en texte que tout cela n'est qu'une métaphore du Projet Manhattan, c'est magnifique, mais pour ma part, c'est ce dernier niveau qui m'aura marqué. L'histoire complète, du moins une version possible, est trouvable ici. Un walkthrough complet commenté en vidéo HD est disponible (dans le désordre). Le premier monde visité se regarde en HD , et le dernier en deux parties avec épilogue ici et . Bon, ben merci YouTube et merci à ceux qui ont pris ces vidéos, c'est comme si on y était !
 

Cinq mille poncifs sur l'informatique

Merci à Diditoff qui a repéré ce message que j'avais déjà lu en anglais il y a quelques décennies. Mais à mon grand regret, il y manque la visualisation de quelques-uns des plus gros poncifs rencontrés dans les séries et films américains. C'est bien simple, je n'en compte plus le nombre.

John Smith est assis sur son canapé. Soudain, il entend une sensuelle voix de femme qui lui murmure, "Vous avez du courrier".
Il se tourne alors vers l'ordinateur, et regarde l'écran :


YOU'VE GOT MAIL

(Sur trois lignes, parce que les caractères font 2 mètres de haut)

Il appuie sur la touche Shift, et immédiatement, son logiciel de courrier ouvre une fenêtre maximisée, avec le contenu du mail qui s'affiche rapidement, caractère par caractère (c'est encore plus rapide que sur un Minitel), là aussi en fonte gigantesque, tandis qu'un synthétiseur vocal lui lit le mail dans un parfait accent.

Il suffit alors qu'il dise, "Commint ? Robbie a eu un tuyau trouvé sur un ordinateur hacké du KGB, selon lequel Jessica a été kidnappée par mon plus terrible ennemi, l'Homme de Bronze ?!" et l'ordinateur le met immédiatement en relation avec le commissaire McCartney.

Et donc là, une fenêtre de chat s'ouvre, avec un texte plus petit parce que la caméra a eu le temps de faire un gros plan. John tape "nmsmnsmnssmdn", l'écran affiche donc naturellement "Commissaire, Jessica a été kidnappée !", et moins d'une seconde plus tard, la réponse s'affiche :


Commissaire McCartney> J (bip)
Commissaire McCartney> J' (bip)
Commissaire McCartney> J'a (bip)
Commissaire McCartney> J'ar (bip)
Commissaire McCartney> J'arr (bip)
Commissaire McCartney> J'arri (bip)
Commissaire McCartney> J'arriv (bip)
Commissaire McCartney> J'arrive (bip)
Commissaire McCartney> J'arrive ! (bip)

Le tout en temps réel. Le texte ne peut pas revenir en arrière, car comme chacun sait, le commissaire McCartney ne fait jamais de faute de frappe, d'ailleurs le concept de touche Backspace n'existe pas dans les films américains. Quand on fait une erreur de frappe, c'est que c'est l'ordinateur qui a été piraté pour vous empêcher de taper le bon mot, on lui colle une balle ou deux et il repart.

Mais à la fin, heureusement, on découvre que Robbie s'était trompé, Jessica était juste allée faire caca.
 

My life as a Mute

Ouhlàlà, mais c'est que j'ai pas posté officiellement sur Naologismes depuis plus de six mois, moi...?! Mais qué pasa mes amis ??

Non, je n'ai pas "arrêté", je ne suis pas "découragé", je ne suis ni fait ni à faire, c'est juste que j'étais tellement content de ma critique de Dexter que je n'ai plus osé poster de conneries depuis, par peur de décevoir mon cher lectorat.

Finalement, après six ans mois de réflexion, j'ai décidé que (1) mon lectorat était parti depuis longtemps et (2) c'est pas en se cachant la tête sous terre qu'on arrive à se sortir les doigts du fondement, et que je pouvais donc me remettre à poster mes conneries. On démarre donc sur un sujet aussi passionnant que les RPG japonais débilifiants.J'ai quasiment terminé Final Final Crystal Chronicles: My Life as a King (à vos souhaits), le "Dungeon Keeper" de Square qui vous met dans la peau d'un enfant-roi chargé de reconstruire une ville et de la faire prospérer en envoyant ses sujets batailler des monstres à sa place... Mais attention hein, on ne voit rien, il faut tout imaginer avec son cerveau, c'est bien, ça permet de se faire des combats à gros budget dans la tête. C'est un jeu vendu en ligne sur la boutique Wii, pour la console du même nom. 15€, quand même. Le jeu, pas la console.

FFCC:MLAAK, en plus d'avoir un nom à dormir debout, est malheureusement ultra-répétitif dans son déroulement classique (sans parler de l'unique musique qui passe en boucle et qu'on remplacera vite par un CD de Legend of Mana par exemple). Le matin (car oui, il n'y a pas de compteur de temps, le jeu se déroule en journées à la fin desquelles la chancellière sexy à lunettes nous invite à aller faire un gros dodo et peut-être qu'elle nous lira une histoire si on est sage), le matin donc, j'ai les rapports de ce qu'on fait mes guerriers. Sur le champ de bataille, hein, pas au lit. Le rapport. Oh et puis marre, au lit si vous voulez.

Ce geste quotidien est également un aperçu de la montagne de chiffres et de données et de dialogues qu'il faut gérer dans le jeu (voir ci-contre). C'est bien simple, alors que l'histoire est tout à fait intéressante et bien éloignée du cliché manichéen classique (traduction : le méchant a une raison de jouer les méchants, en fait à bien y réfléchir, le cliché dans les Final Fantasy c'est que le méchant a toujours une raison d'être), il faut reconnaître deux choses : on finit par sauter les dialogues des habitants de la ville même si parfois certains nous apprennent des détails croustillants (de toute manière le jeu pioche au hasard dans une série préétablie qui évolue au fil de l'histoire, donc on finit toujours par en lire la plupart), et Nao est vraiment le champion du monde des phrases kilométriques (et encore, je fais un effort).

Ensuite je leur demande d'aller dans tel ou tel donjon, soit pour faire de l'XP, soit pour explorer et dégotter le boss, soit pour battre le boss (qui débloquera soit un nouveau bâtiment pour la ville, soit un nouveau donjon à explorer), soit pour aller battre un gros monstre qui refile des matériaux permettant d'upgrader les armes, armures et items en vente à la boucherie du coin...

Enfin, on passe le restant de la journée à courir dans tous les sens dans sa ville, pour trouver des gens à qui parler, qui vont permettre d'augmenter le "moral des troupes", ce qui, après avoir passé une douzaine d'heures sur la chose, n'apporte absolument rien, à part la vague satisfaction de savoir que le peuple vous aime (sors ta CB pour une petite égo-pipe). Ce qui j'imagine, permet aussi d'éviter que certains guerriers ne soient trop déprimés et déclarent forfait tel ou tel jour pour préférer se reposer... Ce qui de toute manière arrive aussi quand il se fait latter dans un donjon, événement trop fréquent à mon goût. Tout cela est si peu sexy que je préfère vous mettre des images du contenu additionnel payant. Ah oui parce qu'en plus chez SquareEnix maintenant ils cherchent à vous vendre des bikinis qui leur prennent 3 minutes à modéliser. Le capitalisme ingame et offgame.

Mais bon... Mon verdict perso, si tant est qu'il vous intéresse (mais si vous êtes arrivé à ce stade de lecture, c'est qu'en plus d'être particulièrement masochiste, vous vous y intéressez vraiment à ce bousin, bougre de consommateur compulsif) : euh... ben c'est quand même vachement sympa, quoi. Malgré tous ces défauts, c'est quand même bien marrant de jouer un rôle un peu différent de l'habitude.

Bon là j'ai arrêté à deux donjons de la fin parce que ça commence à devenir long de les explorer -- ils sont loin, et ces c*ns tiennent absolument à visiter toutes les boutiques et la taverne avant de se décider à partir, genre à la mi-journée, et quand ils arrivent au donjon ils ont le temps de latter un ou deux monstres avant de décider qu'il est l'heure de rentrer faire dodo... Ça mérite une bonne claque, ça.

Un jeu qui cumule donc les défauts, mais ça n'entame pas totalement le plaisir de jeu. Tiens pour le coup je vous remets une illustration de la chancellière, parce que bon quand même, les lunettes et tout. C'est un peu ça, ce jeu : on l'illustre toujours avec les bons souvenirs, c'est ça ou se coltiner des screenshots de bâtiments miteux ou du petit morveux qu'on dirige. (Et c'est là que j'en rajoute un juste après, ahah je suis ignoble).

Voilà, comme qui dirait, je le rentre dans la catégorie des jeux "durant lesquels on se fait un peu chier, mais qu'on est quand même bien content d'avoir eus un jour sur sa route". Une sorte de parent pauvre (ben à 15€, quoi) de Radiata Stories, DQ8 et FF12.

On va dire que si vous vous y essayez, je vous recommande surtout de gérer vos guerriers/mages/etc. et de mettre le bien-être du peuple en deuxième position. Par contre, lâchez complètement la quête pour "leveler" le royaume. Ca coûte très cher en "bonus de moral", et ça n'apporte rien de valable. On préfèrera les investir dans le peuple, tout aussi inutile mais plus gratifiant.

Évitez également l'achat des bonus payants. J'ai acheté le pack de 11 donjons à 3€ et je n'en visiterai aucun parce qu'ils sont d'un niveau trop élevé et que tout ce dont j'ai envie maintenant, c'est de faire sa fête au Dark Lord et de pouvoir le montrer du doigt en rigolant à la prochaine réunion des maîtres du monde. Mouhahahaha. Ah zut faut que je travaille mon rire démoniaque, moi.
 

Les cristaux liquides, c'est l'avenir.

J'ai découvert une nouvelle technologie, les cristaux liquides, qui permettent des choses extraordinaires, comme par exemple de jouer à un jeu vidéo sur un petit objet pas plus grand qu'une carte à puce (ça aussi c'est une nouveauté technologique, je vous en reparlerai l'année prochaine), et ceci en mode monochrome, c'est-à-dire qu'il y a deux couleurs à l'écran ! C'est fantastique ce que le progrès permet de faire, non ?

Plus sérieusement, j'ai toujours été un partisan des écrans CRT, mais mon Iiyama 17 pouces commence à se faire vieux, et même s'il peut sans doute encore tenir quelques années, il va bien falloir se résoudre à "suivre le mouvement", comme tout le monde... Depuis déjà plusieurs mois je fais attention aux modèles qui se vendent bien. Pour moi, l'idée de passer à un 24 pouces c'est du grand n'importe quoi. Se retrouver avec un écran gigantesque, devoir faire d'amples mouvements de la tête pour pouvoir lire une page web ? Je n'appelle pas ça "progrès", pour ma part... Donc, quelque part, je vais devoir me payer vite fait un moniteur 19 pouces (déjà que je trouve ça aussi un poil trop grand...!), pour éviter de repasser dans deux ans et de réaliser qu'ils ont tous disparu de la circulation.

Concrètement, donc : j'ai besoin d'un modèle avec une rémanence faible et une bonne polyvalence. J'aime bien l'idée d'avoir du widescreen dans mon bureau (19'' en 1440x900), mais honnêtement, je ne suis pas sûr d'avoir envie de supporter toutes les incompatibilités avec les jeux. Je n'aime pas l'idée du format 5/4 (1280x1024) au lieu du 4/3 (1024x768), mais il faudra bien s'y faire, et c'est l'une des résolutions les plus employées sur le web aujourd'hui. La majorité des Internautes ayant désormais un écran LCD, j'aimerais m'assurer d'avoir le même confort d'affichage que pour les utilisateurs de mon site. Ah oui, et un sacré plus serait de pouvoir baisser la hauteur du moniteur jusqu'à presque toucher le bureau (ledit bureau étant un peu surélevé), et éventuellement de pouvoir le tourner à 90° (le 1024x1280, pour surfer sur le Net, ça doit être bien sympa !).

Je me retrouve donc avec deux pistes à explorer : Belinea 1980 S1 à 280¤ chez Materiel.net (voir la critique chez LesNumeriques.com), et le Samsung SyncMaster 931 BW, en 16/10 mais chaudement recommandé par Joystick et CanardPC, mes deux publications préférées... En plus, il est encore moins cher (voir fiche sur Amazon). Dans le même ordre de prix, il y a aussi le Belinea 1970 S1, avec des caractéristiques similaires au 1980 S1, mais en dalle TN au lieu de MVA, et en 17'' au lieu de 19''.

Alors voilà, appel aux geeks, merci de partager vos avis si vous êtes en possession d'un excellent LCD et que vous étiez effrayé à la base par l'idée d'abandonner le CRT ! ;)
 

Wé mais bon, tous les geeks sont pas chez Free, quoi...

Lu dans CanardPC de dimanche prochain (que j'ai reçu donc ce mercredi, ne me demandez pas pourquoi) : une nouvelle chaîne de télé va faire son apparition, montée par pas mal d'anciens de GameOne "grande époque" (Marcus, Alex Pilot, Sébastien Ruchet, Cyril Lambin...), ça s'appelle Nolife et c'est destiné aux gens comme moi qui n'ont pas de vie. Enfin, c'est surtout cette semaine que j'aurai pas de vie, puisque Milady est partie se dorer la pilule au Portugal et que je vais donc pouvoir tenter de battre mon record d'apnée sur le Net. Et accessoirement écrire mon topo sur The Musical Box, terminer le nouveau sound system du blog et fumer des clopes au soleil en lisant le bouquin de Kaamelott et quelques revues à la con.

Pour en revenir à cette chaîne (qui est apparemment annoncée depuis un bail, mais en bon nolife, je n'ai pas d'amis, donc je ne pouvais pas savoir), allez donc voir les teasers. Je n'ai regardé que ceux de mars, mais ils sont tous très drôles, surtout la pseudo-demo Atari ST (w00t !!) et les deux vidéos du 11 mars (à regarder dans l'ordre, la fin de la deuxième vaut le détour). La mauvaise nouvelle dans tout ça, c'est que la chaîne ne sera diffusée que sur la Freebox, et que voilà, moi, je suis chez N9uf, et que j'ai pas envie de quitter N9uf parce que c'est moins cher et que j'ai jamais eu à m'en plaindre. Quant à savoir si Free pourrait me connecter et m'envoyer sa box avant le début de la diffusion de la chaîne... Nan, autant croire au Père Noël, ou, plus fort, à une résurrection de l'ambiance des débuts de GameOne.

Donc voilà, je ne serai pas là pour assister aux débuts de la chaîne, contrairement à GameOne. Je n'ai sans doute plus vraiment le temps de passer ma journée devant la télé de toute manière, maintenant. Mais je souhaite tout le succès possible à Nolife et à sa super-équipe. Et qui sait, ça sera peut-être enfin une bonne raison pour moi de passer à Free ? (Pff, de toute manière, une chaîne qui ne parle pas de rock progressif, strodlamerde™...)
 

FF III : si j'avais un marteau...

Ahhh, Final Fantasy III...
Après m'être fait battre par le boss final (en un seul coup, level trop bas alors que j'ai pu terminer tout le donjon >_<) et avoir perdu 3h de ma vie à me péter les pouces sur ce donjon de mes deux, j'avais reposé le jeu dans un coin depuis quelques semaines. Je viens de m'y remettre hier soir, pour faire monter mes persos en niveau...

Résultat : 12 levels pour le perso principal, 11 levels pour le suivant et 9 levels pour le 3ème, tout ça en un peu plus de 2h. Pas mal. Ce matin, je m'empare de ma DS pour tuer mes 3 persos principaux et faire du solo sur le 4ème... Dans la grotte de Bahamut, si on le passe en Dark Knight et qu'on fait Souleater, il gagne ses combats en 1 coup et gagne 22800 exp, ce qui à ce stade le fait monter d'un level tous les 3-4 combats. Tranquille, quoi.
Tellement tranquille que j'ai pu lui faire monter 6 levels en un quart d'heure... En gérant tranquillement le système... Ca demande de l'attention parce qu'avec un souleater, il faut lui remettre un hi-potion manuellement après chaque combat.

Et voilà, paf, là ce sera difficile de faire mieux que ça : lancement d'un combat... l'écran passe au blanc.... et puis plus rien !
Non, pas de surchauffe, la DS n'est allumée que depuis 20mn ! Non, je n'ai pas cassé quoi que ce soit ! Je n'ai rien tripoté !

Non non, ça s'appelle juste un plantage à la Windows ! Une merde de programmation !

C'est un peu con, quand le système de jeu empêche toute sauvegarde à l'intérieur d'un donjon, histoire de le rendre moins facile......
Ah ben ouais, mais messieurs, comment je fais, moi, quand vous ne pouvez même pas m'assurer que ça ne va pas planter, dans les donjons en question ??? Qu'est-ce qui me dit que ça va pas replanter de la même manière à la fin du donjon final quand je m'y recollerai ???

Mais POURQUOI est-ce que ces sales cons de chez Square Soft s'évertuent à détruire systématiquement tous les espoirs qui restaient en moi pour trouver du plaisir dans un FF après FF9, hein ?? Pourquoi ?!

Pour compenser, ce midi j'ai reçu Mario Kart DS. Euh... Le meilleur Mario Kart existant ? Je sais pas, je trouve l'impression de vitesse moins impressionnante dans que Double Dash... A voir sur la longueur.

A part ça, le billet précédent sur le sujet s'appelle "Doctor Who au niveau 99", et c'est assez amusant comme coïncidence puisque j'ai pu reprendre le cours de la lecture de mes épisodes hier soir. Avec deux épisodes pas formidables, les Cybermen, mais une très belle fin. (Bouh ouh ouh ! Un de mes persos préférés qui s'en va.... Snif.)
 

Doctor Who au niveau 99

Ahhh, Final Fantasy III... J'en ai déjà un peu parlé sur le forum Cyna : si vous avez déjà une DS, ça peut valoir l'achat si vous êtes masochiste. Mais mettre en plus le prix de la console pour se coltiner un jeu pareil ? J'espère que je serai le dernier à l'avoir fait. J'ai terminé la trame principale en une vingtaine d'heures, la personnalité des héros est au niveau zéro, c'est presque aussi mauvais sur ce point que le premier FF... Attendez, c'est pas fini.

L'absence de points de sauvegarde dans les donjons. Wouhou. Ca peut passer pour le jeu complet... Mais le donjon final nécessite au moins 3 heures de traversée (je n'ai pas compté mais il a facilement la taille de dix donjons classiques), et des combats contre une palanquée de boss. Sans le moindre foutu point de sauvegarde intermédiaire. Je m'étais décidé aujourd'hui à expédier ça pour pouvoir retourner au travail, et paf, je me suis fait eu. Arrivé tout fier et sans gros encombres devant le boss final après plus d'une centaine de combats sans sauvegarde (je sais, je me répète, mais c'est important pour comprendre l'état d'esprit), je me suis fait lyncher par une attaque sur mon groupe. Comme ça. D'un coup. Par hasard. Après lui avoir bouffé plus de la moitié de ses HP. Grâce à cette sublime idée que les programmeurs ont eue ("on va leur mettre un boss final trop dur pour les niveaux 55, même s'ils peuvent traverser le donjon à ce niveau-là, eheh... Ca va les faire rigoler !"), j'ai perdu trois heures de ma vie, que je ne récupèrerai pas... Pire, j'ai perdu 25 heures à jouer à ce jeu bidon, sans avoir la moindre opportunité d'en découvrir la fin.

Alors messieurs de chez Square, je garde un souvenir ému de jeux comme FF9... Mais après quatre FF de merde d'affilée, adios, bye bye, saraba da. Je fais mes cliques et mes claques et je vais voir chez la concurrence, là où l'herbe est plus verte et les jeux sont faits pour être "funs", pas pour être des challenges de gros bourrin qui aime y passer 800 heures.

Bon allez, quelques mots rapides sur mes dernières découvertes BD & DVD...

- Après en avoir vu trois épisodes : Boston Justice, ça commence lentement mais c'est très sympa. Les personnages ne sont pas aussi réussis que dans les précédents succès de David E. Kelley (Ally McBeal et The Practice), mais ils commencent à se dessiner lentement. Allez hop, la suite !

- Enfermés dehors : pas déçu du nouvel opus d'Albert Dupontel... C'est toujours aussi drôle et complètement barré. Juste un peu dommage qu'il soit visuellement plus proche de Bernie que du Créateur... Mais bon, on ne peut pas tout avoir ! Dupontel, sa copine et Nicolas Marié sont excellents, comme à leur habitude.

- Vive la politique : une anthologie BD de pas mal de bons auteurs comiques (Trondheim qui signe le grand retour de Frantico, Riad Sattouf, Mathsap, etc.) qui se sont tous réunis autour du thème des élections présidentielles 2007... Comme souvent dans les anthologies, il y a à boire et à manger, mais la grande majorité de l'album est très drôle et souvent percutante. Conseillé les yeux fermés.

- Docteur Who : en 2005, les Anglais ont fait un "reboot" de leur série culte de SF, histoire de toucher un nouveau public. J'ai tellement adoré que je me suis empressé d'acheter les DVD de la première série en N&B. Franchement, cette série c'trop d'la balle, comme dirait l'autre. Scénarios intelligents, acteurs talentueux dans l'ensemble, humour omniprésent, inventivité de tous les instants, psychologie réussie, et il y a même une trame globale qui regroupe au final tous les épisodes sans qu'on s'en rende compte. Et les Daleks, des poivriers géants qui menacent la Terre : trop la classe. Je cautionne complètement la dalekmania. Ex-ter-mi-nate!! Youhou. Vivement la saison 2 en DVD en France ! Tiens, justement c'est pour bientôt... Tout comme la nouvelle saison d'Hercule Poirot. Je vous ai déjà dit que je raffolais de cette série ? Oui ?

Bon allez, je vais donner un coup de marteau ritualistique à ma cartouche de FF3 et je repars buller au boulot.
 

« C'est bientôt Noël... Pensez-y ! »

Mention bien à tous ceux qui auront complété le titre d'eux-mêmes. Vous les sentez arriver les fêtes, vous aussi ? Les rayons de mon Virgin sont en fleurs, ça sent plus la sueur des flâneurs que la rose, mais le coeur y est et les rayons de soleil filtrent à travers les nouveautés. Un aperçu du résultat des courses (du moins les miennes) pour ces dernières semaines : DVD de Boston Justice (paraît-il que c'est aussi drôle qu'Ally McBeal ?), de Gandahar (un sujet qui a visiblement passionné les foules, n'en jetez plus, la base de données va exploser), Dharma & Greg (je trouve cette sitcom très drôle, je fais ce que je veux merci), Enfermés Dehors (je ne sais pas pourquoi je ne vais jamais voir Dupontel au cinéma, mais je me suis juré d'acheter tous ses films les yeux fermés depuis le miracle du "Créateur"), et sans doute un ou deux autres trucs que j'ai oubliés.

Dans le lot, j'ai aussi cédé à la tentation du Démon en achetant une Nintendo DS et deux jeux stupides dessus. Déjà, 42 Jeux Indémodables pour voir si leur Mahjongg Solitaire était valable par rapport au mien... Je vous rassure tout de suite, c'est une véritable honte, comme je m'y attendais... Bon, c'est surtout pour faire des parties de cartes le jour où je me trouverai des amis pour y jouer (j'ai toujours espoir). Ah, et puis Animal Crossing Wild World, qui m'a fasciné pendant deux jours avant de retourner dans sa boîte. J'ai un peu de mal avec la logique tordue de son univers, je m'y remettrai plus tard. Allez, tout ça ce n'est que le hors-d'oeuvre... Si j'ai acheté la DS, c'est surtout pour jouer à Final Fantasy III, que je devrais recevoir dans la semaine si tout va bien. En priant pour qu'il ne me bouffe pas tout mon temps libre...

Pour terminer, je me suis laissé tenter par Runaway 2. Je précise que ce n'était pas gagné d'avance. J'avais gardé un très, TRES mauvais souvenir du premier épisode, d'un ennui à mourir, même pas drôle, et qui avait été encensé par la presse comme le renouveau du jeu d'aventure à la Monkey Island. Oui, et ma grand-mère danse en tutu sur la plage aussi. Seul Joystick à l'époque avait su dénoncer l'arnaque, et je crois bien que c'est aussi pour ça que je n'en ai plus raté un numéro depuis (ainsi que de Canard PC, fait par l'équipe d'alors). Bref, Runaway 2 s'est récolté une bonne note chez Canard PC, alors c'est parti... Et c'est même rudement bien parti. Après un premier chapitre plutôt drôle mais un peu court, on tombe sur une deuxième partie drôlatique, pleine à craquer de références pour les geeks comme vous et moi (oui oui, vous aussi), très longue, bien pensée et avec parmi les personnages une minette au charme incontestable. Je le précise parce que d'habitude les bimbos des jeux vidéo pas plus jolies que drôles. Bon, elle disparaît des chapitres suivants (pour être remplacée par une ado timide mais attachante), mais le reste du jeu n'est pas en, euh... en reste. Tout en devenant plus linéaire, il n'en est pas moins drôle et complexe.

Seul le chapitre 5 m'a quelque peu ennuyé (on tourne en rond dans un petit bateau, voilà qui est fascinant -- j'ai surtout réagi à la référence à Day of the Tentacle). La dernière partie, elle, mérite la plus grande attention de la part des nostalgiques de Monkey Island... Le héros y vit un rêve où il se retrouve dans la peau d'un clone de Guybrush Threepwood ! Ah là là... Ajoutez à ça un très bon doublage, des dialogues aux petits oignons (ceux du rêve de pirate, pourtant très nombreux, sont intégralement écrits en rimes !), et je garde un excellent souvenir de ce jeu, qui me fera me précipiter sur la suite de l'histoire à sa sortie en 2008. Ah oui, l'un des rares petits défauts en effet : il n'y a pas de fin à Runaway 2, juste un "A suivre" qui, heureusement, nous laisse plus dans l'excitation que dans la frustration. Youhou ! C'est où qu'on signe ?