Plus qu'une semaine pour Jojo :)

Le Sherlock qui est en moi a trouvé cette URL à la loupe : ici... Je ne la reproduis pas parce que j'ai rarement vu une URL aussi longue. Sérieusement. Enfin bref, ça nous dit que le tome 37 de Jojo sortira (avec des mois de retard donc) le 17 mars prochain. Ouf ! Ah mais c'est que j'ai failli me résoudre à lire des scans de manga sur le Net, moi ! Quelle horreur ! ;)
 

Infidélités ?

Hop, on reparle de staff... J'ai jeté un coup d'oeil par curiosité à la raw du premier épisode de Buzzer Beater (troisième série de basket-ball en date de la part de Takehiko Inoue, si je compte bien), et si j'ai moins peur du basket aujourd'hui qu'auparavant (le fiasco monumental des Etats-Unis lors des derniers JO m'avait poussé à regarder quelques matchs olympiques et j'ai trouvé ça plutôt sympa), c'est surtout la qualité de la réalisation et de l'animation qui m'a impressionné.

Ca fait pas mal d'années que j'ai arrêté de suivre l'évolution de TMS, et ils ont fait du chemin depuis les plans très statiques (mais tellement beaux !) des vieilles séries d'Osamu Dezaki...

Mais le plus gros choc reste le staff-list. J'en avais déjà parlé succinctement ici. Je présente d'abord le réalisateur, Shigeyuki Miya, qui est aussi le character-designer de la série, mais aussi story-boarder, directeur technique et superviseur de l'animation du premier épisode, et directeur de l'animation des deux génériques. Il est comme moi, il aime bien cumuler les postes. Il avait d'ailleurs également signé le chara-design de Requiem from the Darkness, une autre série TV de la TMS, donc il doit être associé à leurs studios, bien qu'on le retrouve également comme animateur sur le générique de début de Haibane Renmei (ma série préférée de 2003).

Le scénario d'ensemble (ainsi que du premier épisode) est, comme indiqué dans la news suscitée, signé d'Akatsuki Yamatoya, qui travaille sur une demi-douzaine de séries à la fois. La question était alors : ce Tomohiro Koyama qui signe la direction de l'animation, est-il le même que celui qui a travaillé sur Saint Seiya, et qui était censé diriger l'épisode 7 de Xenosaga cette semaine ? (Voir l'encyclopédie, où son nom a été remplacé par le non moins prestigieux Masami Suda)

Je crois pouvoir avancer un "oui" dans la réponse... En effet, la liste des animateurs de l'épisode est (j'ai un peu honte de le dire...) plus riche en animateurs de Saint Seiya que celles des derniers épisodes en date de Xenosaga. C'est-à-dire deux noms. Plus précisément Kazuyuki Iigai, intervalliste sur Saint Seiya #98 et Abel, animateur sur Hadès, le Tenkai et Xenosaga #1, et directeur de l'animation sur Ring ni kakero #4. La grande question : mais que fait-il avec Koyama sur une production TMS ? Les conditions de travail réputées lamentables chez la Tôei auront-elles eu raison de plusieurs de ses animateurs vétérans ?
L'autre animateur est un peu moins "vétéran" mais contribue quand même à mettre de l'eau dans mon moulin : Hitoshi Kamata avait participé à deux épisodes de Hadès et à l'épisode 5 de Xenosaga, il y a donc à peine deux semaines. Si ça tombe ils sont aussi freelance qu'un Araki Pro puisse l'être, et ont simplement répondu "présent" à l'invitation de Tomohiro Koyama.

Bon, ben c'est pas tout ça mais je vois que tous mes lecteurs ont fugué depuis longtemps, donc à l'occasion je regarderai si l'épisode 2 confirme une quelconque connexion entre la TMS et l'équipe de Saint Seiya, ou si c'était juste du copinage comme j'en ai fait à deux reprises ici.

Hoplà.
 

The life of staff with Naoki Haga

Allez, juste un tour rapide des séries non pas hertziennes mais satellite au Japon... Je ne les ai jamais faites, celles-là, donc tant qu'à faire... C'est la suite de ce post-là, bien sûr.

Sur NHK Satellite 2 (la chaîne qui diffusa à l'origine Oniisama e), on retrouve dans l'épisode 35 de "Kyô kara maô!" un certain Tatsunaga Namikaze à la direction de l'animation. L'air de rien c'est la troisième série récente à son actif dans ce domaine, après W-Wish et Zipang.

Sans rapport avec Saint Seiya, Kazuyoshi Katayama (très bon réalisateur sur pas mal de trucs dont The Big O, mais surtout inégalable en directeur de l'animation de Giant Robo) a signé le storyboard de l'épisode 20 de Samurai Champloo. Je ne sais pas s'il a travaillé sur la série avant, j'imagine que oui, je ne la regarde pas. Je sors.

Sur Wowow, on signalera le début de la diffusion de Buzzer Beater, tiré d'un manga publié sur le Net en 1996 par Takehiko Inoue (Vagabond). Comme d'habitude à l'époque, il ne faisait que des trucs sur le basket (Slam Dunk, Real...), donc ça parle de basket, dans le futur. Le scénario de la série est écrit par, tadaa... Akatsuki Yamatoya. Qui s'ennuyait, entre 87 ou 88 scripts. Il a bien entendu également écrit le premier épisode lui-même, pour commencer. Quant à la direction de l'animation, elle est assurée par Tomohiro Koyama, un vétéran de Saint Seiya. Mais bon, comme c'est une série TMS et pas Tôei, peut-être que c'est un homonyme, mais ça m'étonnerait quand même un peu.

Vous allez être contents, c'est fini pour cette fois !
 

J'ai lu, j'ai fini, j'ai angoissé...

Je vous parle bien entendu du volume 36 de Jojo publié chez J'ai Lu (non, ça n'était pas assez clair ?). Remise en contexte : je suis raide-dingue de Jojo, depuis les OAV vus il y a une dizaine d'années, et parce que le manga était traduit par un ami (j'aime bien acheter ce qu'il traduit... et puis je me suis pris au jeu). Hier, j'étais surpris de ne pas voir le nouveau Jojo chez mon libraire, il me semblait que ça faisait longtemps que le 36 était sorti... J'ai réouvert ce dernier, et j'ai relu la fin... et constaté avec horreur que la publicité pour la série, présente habituellement à la fin, n'y était plus.

Je me précipite par instinct vers la troisième de couverture, annonçant les prochaines parutions : argh ! Jojo n'y est pas ! A la place, une obscure série, "Le loup du stade", volume 1... Littéralement pris de panique, je me précipite sur ce site où j'avais entrevu l'intégrale de la saison 4 en anglais... Ah, le voilà. Je télécharge tout... Voilà, je vais quand même pouvoir la finir, cette fichue saga-qu'elle-est-géniale. Je jette un oeil aux archives de fr.rec.anime... Ils ne parlent pas de Jojo récemment... Ah, voilà. Octobre 2004, discussion sur l'arrêt de la série... Et voilà, c'est confirmé. Et puis je remarque qu'il y a une page 2 à la discussion, "oops". Et un message de la part de J'ai Lu : "la suite aura du retard suite à des problèmes de planning et de fabrication, mais la série reprendra en mars".

Je n'aurai qu'un mot à dire :

OUF.

(Et si tu ne t'y tiens pas, J'ai Lu, je te prépare une poupée vaudou avec les restes des mangas traduits par Roger Marti, gnéhéhé !!)
 

Ma série du moment

Toujours pas le temps de poster, mais je voulais quand même poster un ch'tit truc sur la série que je me regarde ces temps-ci pendant les repas : Gantz.

J'avais déjà feuilleté le manga, qui graphiquement me rappelait agréablement le style Ôtomo, mais les trucs d'action, ça n'a jamais été trop mon truc...
Je me suis intéressé à la série TV parce qu'elle était réalisée par Ichirô Itano (pas l'un des meilleurs réalisateurs de l'archipel nippon, mais qui a fait des trucs intéressants quand même), et parce qu'après avoir regardé le générique de fin du premier épisode (vous vous souvenez, c'est mon hobby), j'avais trouvé parmi les animateurs un certain Hiroya Iijima... Pas un mauvais, quoi. J'aime bien suivre la carrière des gens qui dessinent Saint Seiya. Iijima n'est pas, à ma connaissance, membre d'Araki Production, et d'ailleurs il participe à pas mal de petites choses hors Araki Pro. Ces dernières années il a même été character-designer sur un anime érotique dont j'ai oublié le nom... Isaku, quelque chose comme ça. Mais ça n'a pas grand intérêt, c'est bourré de grands yeux. Pas mon trip perso...

Bref, j'ai tenté le coup sur Gantz et j'ai adoré le premier épisode. Deux gars écrasés par un train, qui se retrouvent l'instant d'après dans un appartement rempli de gens qui viennent eux aussi de mourir... Ils ne peuvent pas sortir de là. Aucune explication, rien, juste une grosse boule noire au milieu de la pièce (la fameuse "Gantz"), sur laquelle s'inscrivent des instructions. J'ai été très intrigué par cet épisode, de par son ambiance éthérée qui n'est pas habituelle pour un anime supposément d'action. Les musiques y sont pour beaucoup... Encore un CD à acheter. Sans compter les DVD, à sortir aux USA dans une paire de mois...

C'est là qu'on dérive dans l'action : on leur ordonne d'aller tuer des aliens... Ca devient extrêmement violent (la série a été d'ailleurs censurée à sa première diffusion TV au Japon), ce qui n'est pas forcément une bonne chose, mais ce qui m'a surpris, c'est que ça ne se résume pas à un hack'n'slash... Au contraire, le héros passe la moitié d'un épisode à regarder sa future victime et à refuser catégoriquement de lui ôter la vie. Difficile de raconter la suite sans gâcher un peu du plaisir, mais le scénario se dévoile agréablement, et au bout de cinq épisodes, il n'y a toujours pas eu de scène d'action, uniquement cette histoire de meurtre d'un alien et de son fils... C'est là une série qui prend son temps, et mélange de façon intéressante des personnages clichés (une fille suicidaire, un mec obsédé, un ami protecteur...) avec des idées qu'on n'a pas l'habitude de trouver dans une série de ce genre. Par exemple, le simple fait d'entendre les personnages penser est classique, mais ici c'est quasi-systématique, et ils pensent de manière plus réaliste que d'habitude, avec toutes leurs manies, leurs faiblesses, leurs haines inexpliquables... Toute la connerie humaine passe dans leurs pensées, qui sont les nôtres aussi après tout. L'important, c'est de savoir s'ils peuvent transcender leurs pensées pour réaliser de bonnes choses. Et ça c'est intéressant.

Par contre, ça ne plaira pas à tout le monde... Ma copine m'a avoué ne pas être inspirée, elle trouve tout ça trop convenu et est tentée de décrocher. Pour ma part je continuerai. Ne serait-ce que pour la musique, et tout le mystère qui entoure la fameuse sphère noire...

Bref, je vous recommande de tenter l'expérience si vous tombez sur le premier épisode. La suite est du même acabit... On aime ou on n'aime pas ;-)

Sinon, dans le même genre mais en moins violent et beaucoup plus chtarbé, je vous recommande très chaudement Paranoia Agent, dont je ne suis pas sûr d'avoir déjà parlé... Peut-être la meilleure série de 2004, une réflexion passionnante sur de nombreux thèmes, centrés autour d'un concept étrange, celui d'un garçon, moitié légende urbaine moitié personne réelle, qui vient frapper avec une batte de base-ball des gens apparemment sans lien entre eux. Les premiers épisodes nous présentent les personnages principaux, pour mieux les faire disparaître au plus vite et se concentrer sur les "rumeurs" autour du garçon, et l'impact qu'elles ont auprès des gens... C'est couillu et (forcément) réalisé par l'un des meilleurs metteurs en scène de la décennie, Satoshi Kon. Donc rigoureusement indispensable, que vous me croyiez ou non. Surtout l'épisode 8, mon préféré.
 

La douloureuse passion du staff

Je me bats depuis ce matin contre mon disque dur, alors pour me changer les idées, retour à un concept créé sur Cyna : rapporter ce que font en ce moment, hors Saint Seiya, les créateurs de Saint Seiya... (ajoutons dans le lot B'T X aussi tant qu'à faire, j'ai encore les noms bien frais dans ma mémoire... ;-))

Désolé si je rate des gens, hein, mais je fais ça de mémoire, c'est pas comme si je vérifiais un par un les plus de 500 personnes répertoriées dans l'encyclopédie... ;-)

On commence avec "Yakitate ! Japan".
Episode 6 : storyboard de Hidetoshi Ômori. Episode 8 : scénario d'Akatsuki Yamatoya.

On passe à "Mai-HiME".
Episode 10 : animation dirigée par Satoshi Ishino et Ken Ôtsuka.

"Mermaid Melody Pichipichi Peach Pure" (on sent bien le travail sur le choix des titres de séries...)
Episode 34 : animation dirigée par Kazuyuki Igai.

"Pokémon Advance Generation" (oui, ça existe encore !)
Episode 102 : animation dirigée par Izumi Shimura.

"Bobobôbo Bôbobo" (à ne pas confondre avec une autre série très connue, "Prout Prout Proût Prout Prout Prout Prout Prout")
Episode 35 : animation dirigée par Masahiro Naoi (également sur le 37, mais aussi character-designer de la série, qui est très limitée graphiquement soit dit en passant). Episode dirigé par Masahiro Hosoda. Direction artistique de Yoshiyuki Shikano.

"Bôken-ô Beet" (la série tirée du manga des créateurs de Dragon Quest - Dai no daibôken)
Episode 7 : storyboard et direction de l'épisode par Masahiro Hosoda (également sur l'épisode 11). Animation dirigée par Nobuyoshi Sasakado. Direction artistique de Yoshiyuki Shikano (également sur l'épisode 10).
Episode 8 : storyboard et direction de l'épisode par Shigeyasu Yamauchi. Notre réalisateur préféré s'est d'ailleurs bien défoulé dans cet épisode, comme me l'ont signalé des fans de Beet. Ce n'est pas sa première participation à cette série, qu'il convient donc de suivre avec intérêt !

"Bleach"
Episode 7 : scénario de Michiko Yokote.

"Black Jack"
Episode 6 : épisode dirigé par Atsushi Yano.

"Futari wa Precure"
Episodes 39 à 42 : co-directeur artistique : Shinzô Yuki.

A noter au passage la série TV "Fantastic Children", avec Takashi Nakamura (Palme no ki, character-designer d'Akira et Super-Durand...) à la création, co-écriture des épisodes, et character-design.

"Haruka-naru jikû no naka de"
Episode 7 : scénario d'Akatsuki Yamatoya (idem pour l'épisode 10).

"Naruto"
Episode 108 : scénario d'Akatsuki Yamatoya (il est partout, lui...). Idem pour l'épisode 112.
Episode 109 : scénario de Michiko Yokote (quand c'est pas lui c'est elle !)...
Episode 110-111 : storyboard co-réalisé par Ryô Yasumura.

"W - Wish"
Episode 9 : animation dirigée par Tatsunaga Namikaze.

"Sôkyû no Fafner"
Episode 21 : storyboard par Hidetoshi Ômori (encore lui).

Une spéciale pour Arion : dans la série "Suna-bôzu", l'animation de l'épisode 8 est dirigée par Masami Suda (Hokuto no ken).

"Zipang" (d'après l'auteur de "Chinmoku no kantai" :))
Episode 9 : animation dirigée par Tatsunaga Namikaze. Encore un qui aime bien se diversifier...

"Samurai Gun"
Episode 9 : storyboard par Hidehito Ueda.

"Konjiki no Gashbell!!"
Episode 82 : animation dirigée par Setsuko Nobuzane, une intervalliste d'Abel promue animatrice sur le Tenkai !
Episode 84 : scénario d'Akatsuki Yamatoya (ce nom me dit quelque chose...). Idem pour l'épisode 85. Direction de l'épisode par Tadayoshi Yamamuro (character-designer de Dragon Ball Z, si mes souvenirs sont bons).
Episode 85 : animation dirigée par Yoshitaka Yashima.

"Kenshiken"
Episodes 7 et 9 écrits par Michiko Yokote (youplà).

Pour ma pomme, à noter sur "Kurau Phantom Memory" (la série qui précède la diffusion de Ring ni kakero le mercredi soir), la participation de Toshihiro Kawamoto (character-designer sur Gundam 0083 et Golden Boy) à la direction de l'animation de l'épisode 21, et de Kumiko Takahashi (character-designer de Tôkyô Babylon et Mermaid's Scar) à celle de l'épisode 22.

"Kidô senshi Gundam Seed Destiny"
Episodes 5 et 7 : storyboard par Susumu Nishizawa (j'aime beaucoup ce garçon, allez voir sa fiche).

"Kannazuki no fujo"
Episode 9 : animation dirigée par Yorihisa Uchida (quel talent !).

Pour ma pomme encore, Noboru Aikawa (Vampire Miyu, Urotsukidôji...) a écrit les épisodes 41 et 42 de "Kamen Rider Ken".

"Onmyô-daisenki"
Episode 9 : scénario d'Akatsuki Yamatoya, champion de la diversification.

"Otogizôshi" (la série dessinée par l'immmmmense Shôu Tajima !)
Episode 21 : mis en scène par Nanako Shimazaki, l'une des trop rares femmes à faire de la direction technique.

"Uta~kata"
Episode 8 : mis en scène par Jun-ichi Satô, réalisateur de Sailor Moon et mari de Yasuno Satô.
Episode 10 : animation dirigée par Keiji Gotô.

Fini !!
Eh beh... Pour tout vous dire, je n'aurais pas cru qu'il y avait tant de beau monde dans les dessins animés diffusés en ce moment à la télévision japonaise ! ;-)
 

Une tête bien remplie

Je fais souvent mon Orangina Rouge contre les fansubbers, mais je dis toujours qu'il y en a qui "sortent du lot", des exceptions heureuses... Je vais vous parler d'un de ces exemples que je n'ai jamais cités par le passé.

Kodama Fansub est une petite équipe de fansub sans prétention qui ne traduit pas directement du japonais, et n'a pas non plus de phase de vérification du japonais... D'ordinaire, c'est le genre de méthode qui attire immédiatement mon courroux, mais ça ne sera pas le cas, car :

- L'équipe reconnaît ses faiblesses et tente de les compenser par un travail plus poussé sur les autres domaines (et je ne parle pas de la fonte utilisée ni des animations de karaoke....),
- Ils ont bon goût en matière de choix des séries. En tout cas ils sont les seuls à ma connaissance à avoir entrepris de fansubber Hi no tori (le Phénix de Tezuka). Même si j'ai été un poil déçu par cette série qui a coupé trop d'éléments du manga pour adapter un maximum d'histoires en un minimum d'épisodes (sacrilège pour le chapitre du Soleil qui a carrément zappé la partie futuriste !), j'apprécie que Kodama cherche à faire connaître une oeuvre plutôt qu'à profiter de son succès. C'est le principe de base du fansub : aider une série à se faire connaître et donc acheter par un éditeur français. Je n'ai absolument rien contre ça. Je pense que la NHK non plus...
- Ils n'ont pas peur de s'aider du manga en français (dont la traduction est aussi honorable que son auteur, Jacques Lalloz) afin de repérer rapidement les problèmes potentiels de la version US (signée de Froth-Bite),
- Ils ont également eu le bon goût (bwahaha) de me contacter pour me demander mon aide...

Je n'ai malheureusement pas le temps de participer activement à des fansubs (je fais quelques rares exceptions sur Saint Seiya), mais j'ai quand même essayé d'apporter mon aide dans le domaine du possible, avec la traduction des crédits, la vérification des paroles du générique (là-dessus je ne m'y suis mis que sur le tard donc sur les premiers épisodes ça ne compte pas), et les réponses à toutes les questions que peut me poser mon contact chez eux, Jack O'neil. En quelque sorte, je fais un travail de consultant... Je suis plutôt content de cette collaboration qui a permis de réaliser un fansub que je trouve meilleur que celui de FB. Ces derniers ont d'ailleurs annoncé (leur traducteur ayant lui aussi le bon goût d'aimer Hi no tori) qu'ils envisageaient de sortir un fansub des films et OAV ayant précédé. Pour ma part, fan indécrottable des autres versions de Hi no tori (le manga bien sûr, mais aussi les deux OAV, les deux films animés et le film live du vénérable Kon Ichikawa), j'avais envisagé il y a deux ans d'en faire quelques fansubs privés, mais mon PC plantait toujours pendant le rip du DVD de Yamato-hen donc j'ai abandonné cette idée... Aujourd'hui, si FB devait revenir sur ses intentions, le groupe Kodama sait qu'il pourra compter sur moi pour l'aider à faire un fansub de Yamato-hen au minimum.

Mais si j'ai écrit ce post, c'est pour dire à quel point je suis impressionné par le degré d'acharnement qu'a pu montrer Jack O'neil sur nos choix communs. Ainsi, quand il m'a demandé son aide sur la traduction du titre de l'épisode "stand alone", j'ai fait quelques recherches et, suivant mes connaissances personnelles (limitées) de l'art japonais, j'ai développé un titre plus "couillu" que les choix du manga et du fansub US, qui l'a tout de suite emballé. Mes explications lui ont servi de base au développement d'une argumentation poussée au point qu'il en a fait une page web, que voici. Moi je dis bravo. C'est rare d'avoir des "notes de traduction" aussi poussées, merci Kodama ! ;-)
 

Dans la série "ça n'intéresse personne"

Je viens de réaliser que la série "Kinnikuman ni-sei" ("Muscleman 2ème du nom") peut difficilement être traduite par "Muscleman 2", dans la mesure où il existe une autre série, dirigée en 1991 par le réalisateur de la première série, Takeshi Shirato, et qui s'appelle "Kinnikuman Kinnikusei-ôi sôdatsu-hen", autrement dit "Muscleman : chapitre de la compétition pour la couronne du roi de la planète Muscle". Oui, je sais, c'est un titre de merde, mais des fois les Japonais aiment bien les titres de merde. Bref, c'est plutôt ça Muscleman 2. Et comme je l'ai dit, ça n'intéresse personne, donc je continuerai à parler de Muscleman 3 en disant Muscleman 2, si jamais j'ai l'occasion d'en reparler un jour :p